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 »Ce festival a une complexité à laquelle nous sommes appelés à faire face »

l « J’ai l’habitude de voir, soit, un petit peu en étant, personnellement émergé dans un festival. Cela veut dire être partie prenante soit parce que j’ai un film ou que je suis dans un jury, soit parce qu’on m’invite à donner un regard critique. Ce qu’il y a de particulier ici, c’est d’abord la composante des films qui sont sélectionnés, où il y a des films iraniens et une riche variété même dans le film algérien. Vous allez voir nos camarades marocains qui ramènent des films ensuite la composante du jury. Pour cette dernière qui est internationale. Vous avez de grands spécialistes du cinéma ou de la grande poésie…c’est une excellente chose, parce que c’est un background qui va nous permettre non seulement de nous juger nous-mêmes mais également par rapport aux autres. C’est de voir aussi les autres se juger par rapport à nous. Donc il ne faut pas perdre de vue cette complexité à laquelle nous sommes appelés à faire face. Il faut être attentif sur ce que les gens vont dire et essayer d’être pondéré et mesuré par rapport à notre vision des choses. Voila un peu la particularité de ce festival. J’ai déjà la fonction pénible d’être le président du jury parce que c’est de moi qu’on va attendre l’objectivité, alors que dans l’art il n’y a pas d’objectivité. Je vous dis que je vais porter tort à certains réalisateurs s’ils attendent les jugements sur leurs films. On ne peut pas juger objectivement une œuvre d’art. On va la juger avec notre sensibilité, et cette dernière est le résultat d’une éducation, d’une culture et d’une enfance puisque c’est la période où l’on amasse nos émotions. Donc je vais essayer d’assumer ma responsabilité ainsi que de voir mes collègues pour être le plus juste possible. On va essayer.”

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