Les rédacteurs de la déclaration estiment que “depuis l’installation de l’exécutif communal issu de la coalition contre-nature (FFS – FLN, NDLR), la situation n’a cessé de se dégrader.”
Le groupe des indépendants accuse les responsables de l’APC d’Assi Youcef de faire dans le favoritisme “le recrutement (chauffeurs, Aidj et autres) se fait uniquement dans les rangs de la coalition, traitement partial des dossiers de demandeurs d’aide à l’auto-construction” lit-on sur ladite déclaration. Ces derniers accusent l’exécutif communal de marginaliser des quartiers politiquement “non acquis à la coalition.” “Des routes déjà existantes comme celle menant vers Aït Bouaddou, sont impraticables et abandonnées en plus du financement et engagements des projets sans études et à l’insu des autres élus de l’APC.” Les élus mécontents de la gestion de la municipalité citent le cas du projet portant assainissement Tinkicht / Voujelidh, pont réalisé à Timsit “dont les jeunes chômeurs ayant participé à sa construction, ne sont pas encore payés” a-t-il indiqué. C’est le cas aussi pour “les quartiers tel que Tamadagh Thamoulh, sont encore alimentés par des citernes d’eau en plein hiver alors que d’autres ont des conduites rénovées à neuf,” précise le groupe indépendant qui accuse les membres de l’exécutif communal “d’utilisation des moyens de l’APC à des fins des partisanes.” Contacté le président d’APC d’Assi Youcef, M. Ben Belkacem, a démenti toutes ces “allégations” et autres accusation portées contre lui “Cette déclaration est un non évènements pour nous et la population.
Notre équipe est très intéressée par tout ce qui a trait au développement de notre commune et la prise en charge des doléances de la population,” a indiqué tout de go, le P/APC d’Assi Youcef.
Ce dernier nous fera savoir que l’élu en question “était présent lors des délibération et a approuvé toutes les décisions. Il n’a jamais dit non,” ajoure M. Ben Belkacem concernant le revêtement de certains axes routiers la déclaration cite la route menant vers Aït Bouaddou. “Curieusement, c’est la seule qui est citée sachant que l’élu en question travaille dans ladite commune.”
Pour M. Ben Belkacem, “la population d’Assi Youcef sait très bien d’où sort cette déclaration,” conclut-il.
APC de Tizi-Ouzou, le FFS tire et se retire
Les tiraillements et autres dissensions entre les membres des APC, issues des dernières élection municipales, ne sont pas l’apanage des communes rurales. L’APC de Tizi-Ouzou représente un exemple de cette situation qui handicape en fin de compte, le simple citoyen obligé de subir mais surtout “ consommer” le retard en développement que cela induit.
Dans une déclaration “ incendiaire”, le groupe des élus du Front des forces socialiste ( FFS), s’est élevé contre “ le marasme généralisé, les scandales répétés par voie de presse, l’arrêt des différents services de la commune, l’immobilisme et l’indifférence de l’exécutif”, lit-on dans la déclaration du FFS.
Les élus du parti d’Aït Ahmed, accusent l’exécutif communal de “ régionalisme, sectarisme et clanisme, érigés en clefs de voûte dans la gestion des deniers publics.”
Les élus de l’opposition à l’APC de Tizi-Ouzou estiment, dans leur déclaration, que “les milliards alloués par l’état pour la commune et destinés au développement et l’amélioration du cadre de vie sont jetés par la fenêtre dans des opérations de tape à l’œil,” avant de dénoncer le fait que les élus du FFS se retrouvent exclus de la gestion municipale.
“Nous dénonçons énergiquement ces dérives constatées à tous les niveaux…devant cette coquille vide qu’est l’assemblée, les citoyens doivent se mobiliser sur tous les plans pour prendre en charge et arracher leurs droits car il ne faut rien attendre de l’exécutif communal,” concluent les élus du FFS à l’APC de Tizi-Ouzou.
Aït Aïssa Mimoun, le maire esseulé
L’APC d’Aït Aïssa Mimoun n’arrive pas, quant à elle, à retrouver un fonctionnement normal, elle demeure à ce jour bloquée. L’opposition composée d’élus du RCD, FLN, RND, ne veut pas céder.
La dernière réunion de l’assemblée s’est terminée en queue de poisson.
Au delà des luttes et autres différends entre élus, c’est la population qui se retrouve victime “ j’attend toujours le déblocage de l’APC afin de voir enfin mon dossier de logement étudié, je souffre depuis des années, et j’attend toujours un geste de cette APC”, nous dit Mustapha, 34 ans, un citoyen d’Aït Aïssa Mimoun.
A. Z.