Parallèlement à la poursuite du ratissage des maquis de Djerrah, 25 km au sud-est de Boumerdès, les forces locales de l’ANP ont découvert une bombe artisanale qu’elles ont aussitôt désamorcée, dans la soirée d’avant-hier à la sortie est de la ville voisine de Thénia.
Selon des informations recoupées, l’engin explosif a été dissimulé par les terroristes non loin d’un sentier habituellement emprunté par les militaires et autres GLD.
Rapidement arrivée sur les lieux, une équipe d’artificiers de l’ANP a aussitôt bloqué le mécanisme de la fabrication artisanale. Dans le même temps, d’autres sections militaires maintiennent leur pression dans la montagne de Djerrah surplombant les gorges de l’ex-Palestro. Durant plusieurs heures, avant-hier lundi, les rafales d’armes automatiques succédaient aux frappes de l’artillerie classique. Usant d’une technique appropriée pour éviter des pertes dans leurs rangs, les brigades spéciales de l’ANP tirent, en pareille circonstance, plusieurs coups de feu tout en progressant vers les coins suspects.
Hormis l’annonce de la destruction de deux casemates de l’ex-GSPC, en moins de deux jours, le bilan de cet engagement militaire n’est pas encore connu. Mais la découverte hier, de traces de sang, à proximité des lignes ennemies circonscrites, laisse supposer qu’un certain nombre de terroristes a été anéanti ou blessé. “Après le nettoyage des maquis de Bouzegza, la horde sanguinaire de Djerrah sera tôt ou tard exterminée,” ont déclaré avec fierté des patriotes à Ammal. A l’heure où nous mettons sous presse, d’autres renforts de l’ANP, secondés par des brigades de forces annexes de sécurité, se redéploient tant à Sidi Ali Bounab, Zemmouri, que dans les monts de Draâ El Mizan et Adekkar.
Salim Haddou