Une conférence de presse a été tenue hier au siège national de l’Union générale des commençants et artisans algériens (UGCAA). L’accent a été mis lors de cette conférence, sur l’adhésion effective de notre pays à la zone arabe de libre échange. Par ailleurs, il convient de rappeler que l’Algérie reste le seul pays arabe qui n’a toujours pas adhéré à cette zone. En effet, lors de son allocution Boulenouar El Hadj Tahar, porte parole et chargé de la communication à l’UGCAA, déplore la non adhésion authentique de notre pays à cette zone. Cependant, le conférencier dira que le commerce informel qui gangrène actuellement l’économie algérienne – plus de 60%- est dû notamment à l’importation informelle qui parvient généralement des pays européens et asiatiques. « On doit opter aujourd’hui pour un échange réel avec les pays arabes et voisins. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on hésite toujours d’adhérer à cette zone, alors que nos voisins, les Marocains et Tunisiens ont déjà adhéré » s’exclame-t-il. En effet, l’adhésion de notre pays à cette zone selon le conférencier, est l’un des moyens qui permettra la réalisation effective de nos objectifs économiques. Libérer les entreprises qui sont toujours sous la casquette et le monopole de l’Etat et faire face à l’informel. D’autant plus que notre marché est inondé par des produits contrefaits, et dangereux. Dans le même sillage, M. Boulenouar a indiqué que cette adhésion, obligera ces entreprises nationales d’entamer des programmes de mise à niveau, et puis les encourager à exporter hors hydrocarbures.
En outre, cette ouverture sur le marché arabe permettra de drainer des investisseurs arabes, et de faire connaître est nos produits dans ces pays arabes. Il convient de rappeler que le climat d’affaires est propice en Algérie, compatirent aux autre pays. A titre d’exemple la main d’œuvre tunisienne est trois fois plus chère que la notre, le même cas pour l’Egypte où les frais d l’électricités dépassent huit fois les frais locaux.
Par ailleurs, le conférencier croit bien aux capacités concurrentielles des entreprises algérien, » Cevital est capable seul de satisfaire 60% de la demande arabe, le même cas pour Vita jus, et Eniem. “Nos produits peuvent facilement concurrencer les produits arabes, d’autant plus que ces derniers ne constitués pas une grande industrie, excepté cinq pays, Maroc, Tunisie, Jordanie, Egypte, et l’Arabie saoudite, sont les seuls pays qui pourraient nous conquérir,” poursuit M. Boulenouar. Abordant la fameuse possibilité d’adhésion à l’Organisation mondiale de commerce(OMC) M. Boulenouar, estime que les conditions sont plus dures que ceux de la zone arabe. Toutefois, il convient de rappeler que l’échange commercial algéro-arabe pour l’année 2008, reste très faible, d’autant plus qu’il ne dépasse pas les 2,7%. Enfin, il reste que le vrai marché des exportations algériennes est bien les pays arabes et l’Afrique.
Maouchi Y.