Nous avons, dans une de nos éditions, attiré l’attention sur l’état de délabrement dans lequel se trouve cet édifice imposant que Michelet ne peut se permettre d’abandonner.
Dans l’avenir immédiat, le “Djurdjura” est la seule infrastructure à même de répondre aux besoins des milliers de jeunes de la région.
De par sa superficie, l’ancienne salle de spectacles pourrait être aménagée (l’idée court toujours) de façon à en faire un espace culturel qui permettrait, en plus des projections cinématographiques, l’organisation de soirées musicales, du théâtre, des expositions, etc.
C’est en tous cas le vœu des autorités locales qui nous ont fait part de ce projet. Pour en faire un lieu attractif, à même de rompre la monotonie ambiante, une fiche technique a été élaborée par les services techniques concernés.
Il reste que, pour mener à terme un tel projet, des fonds conséquents dont la mairie ne dispose pas, sont nécessaires. La wilaya, croit-on savoir, a accepté de se pencher sur le dossier et aider à sa concrétisation. Pour le moment, comme nous l’avons remarqué sur les lieux, certains travaux sont en cours. Le problème des infiltrations des eaux de pluie qui a conduit à la dégradation du plafond est d’ores et déjà en voie d’être réglé. Il serait, nous dit un responsable, immédiatement suivi de la réfection du plafond qui menace de s’effondrer à tout moment.
La récupération de la salle qui, à un certain moment menaçait de tomber en ruines est déjà un pas, pour sauvegarder ne serait-ce que la structure dont la valeur est inestimable. Une fois remise en état, il est à espérer qu’elle serait dotée de matériels et de personnels capables de donner une nouvelle impulsion à la culture dans la région. Car, il ne sert à rien de réparer si, sous prétexte de préserver les lieux, ses portes doivent rester closes.
Elle ne doit pas demeurer comme c’est le cas, ces dernières années, un lieu de meetings électoraux ou de réunions partisanes.
Les jeunes avides de culture doivent s’impliquer dans l’animation de cet espace qui leur est dédié et ne pas attendre qu’un quelconque chef leur fasse appel.
La salle de cinéma leur appartient et c’est à eux de porter le projet à bout de bras.
A.O.T.