Les dernières chutes de pluies qui se sont abattues sur la région de Kherrata et ses environs ne sont pas passées sans laisser des traces et des séquelles.
En effet, les fortes précipitations accompagnées d’un vent violent ont causé beaucoup de dégâts aussi bien aux habitations individuelles qu’aux infrastructures de base, particulièrement les routes et les ponts. Cependant, des commissions techniques ont été vite installées pour la circonstance en vue de recenser tous les dégâts enregistrés. Une fois, le travail accompli, un état exhaustif a été adressé aux services concernés de la wilaya pour sa prise en charge. Mais le fait nouveau cette année, est le recours à la rue des citoyens des localités touchées par ces intempéries à l’image des habitants de la commune de Taskriout et ceux de la localité d’Ighzer-Ouftis relevant administrativement de la daïra de Darguina qui ont coupé la RN9 à la circulation, privant ainsi des milliers de personnes, voire plus, de rejoindre leur lieu de travail particulièrement, les étudiants de l’université qui n’ont pas pu se déplacer pour suivre leurs cours. Ajouter à cela, les centaines de rendez-vous importants ratés et autres… Enfin, ce nouveau mode de protestation même s’il est légitime, perd de sa crédibilité, car ce n’est pas en recourant à la rue qu’on règle les problèmes. D’autres voies et recours réglementaires sont plus au moins adéquats pour régler ce genre de situation. A bon entendeur, salut.
Smail Chenouf