Le Front des forces nationalistes (FFS) a tenu le week-end passé à Tizi-Ouzou, un conseil fédéral, sous la présidence de son premier secrétaire national, Karim Tabou une rencontre regroupant les cadres du parti au niveau local, des élus APC et APW, les représentants des différentes commissions administratives en charge de l’opération de restructuration.
Le conseil fédéral, abrité par le siège de la section de Tizi-Ouzou, a été l’occasion pour le premier secrétaire national du parti d’Aït Ahmed de revenir sur les questions brûlantes de l’actualité dominée essentiellement par l’élection présidentielle prochaine mais aussi l’opportunité de faire le bilan de l’opération de restructuration et l’état organique du parti. Dans ce registre, Karim Tabou, insistera sur la nécessité d’accélérer l’opération en se fixant la mi-mai, comme délai pour achever la restructuration organique du FFS à Tizi-Ouzou.
Le premier responsable national du plus vieux parti d’opposition en Algérie abordera par la suite le rôle des élus de sa formation, qui doivent assurer leurs tâches en étant proches des citoyens. C’est ainsi qu’il exhortera “ses élus”, plus particulièrement les P/APC à présenter leurs bilans. Karim Tabou annoncera la tenue d’un forum des élus la semaine prochaine à Alger.
Le premier secrétaire national du FFS abordera brièvement la question de l’élection présidentielle qui pointe à l’horizon. Il estimera qu’il n’est pas question de céder le terrain politique aux partisans de “l’unanimisme”, c’est d’ailleurs autour de ce point précis que plusieurs membres du conseil fédéral du FFS proposeront la tenue de rencontres-débats avec la population. “Il faut arracher de espaces d’expression, le FFS doit aller à la rencontre de la société et non le contraire !” dira un intervenant.
De son côté, Karim Tabou indiquera qu’il est “étonné” de constater que des formations politiques procèdent au gel de leurs activités. Une décision qualifiée “d’aberration”. “Pourquoi geler les activités politiques avant l’élection présidentielle et “les dégeler” juste après tout en sachant que le même système est appelé à se reproduire le lendemain de ces joutes électorale ?” s’est-il interrogé.
Des interventions des uns et des autres, l’on peut estimer que le parti d’Aït Ahmed misera, à l’occasion de la prochaine présidentielle, sur l’option du boycott actif.
Le conseil national du parti qui se réunira prochainement aura, dans cette optique, à se prononcer officiellement sur la question.
A. Z.
