Dans la commune de Aïn El Hammam, pas moins d’une trentaine de citoyens, bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural, se plaignent d’avoir été floués par l’administration.
Les attributaires de la dernière tranche ont été déçus au moment de la réception de leurs chèques délivrés par la CNL.
S’attendant à percevoir 70 millions de centimes, conformément à la décision prise lors du conseil du gouvernement, on leur apprend qu’ils ne seraient nullement concernés par les nouvelles dispositions et qu’ils devront se contenter de la somme de 50 millions de centimes. S’estimant lésés, ils s’apprêtent à saisir les autorités concernées pour se faire rétablir dans leurs droits.
“Pourtant les instructions du gouvernement sont claires, à ce sujet. On se demande qui a intérêt à nous spolier de notre dû”, nous dit l’un d’eux.
Belkacem, tout comme ceux qui nous ont joint, ne veut pas céder: “L’argent sort des caisses de l’Etat. Nous ne lâcherons pas jusqu’à ce qu’on obtienne nos droits.”
Les instructions émanant de la tutelle précisent en effet, qu’à compter du 2 avril dernier, la somme allouée par l’Etat, en guise d’aide à l’autoconstruction, sera de 70 millions de centimes, eu égard aux augmentations de la main d’œuvre et des matériaux de construction.
Pour étayer leurs arguments, les plaignants nous montrent divers documents. Les décisions d’attribution de l’aide à l’habitat rural des plaignants datent du 20 du mois d’avril alors que leur permis de construire n’a été délivré que le mois de novembre pour certains.
Ce qui, logiquement leur donne le droit de prétendre aux nouvelles dispositions. Réunis il y a quelques jours, ils se préparent à saisir le wali de Tizi Ouzou, en espérant qu’il les entendra.
A. O. T.