En effet, le projet en question qui a démarré en 2004, n’a vu qu’une trentaine d’appartements en voie d’achèvement. Les quarante autres attendent toujours une intervention providentielle pour démarrer. Nonobstant les correspondances adressées aux différents services et même au premier responsable du secteur de l’habitat, les démarches s’avèrent vaines et aucun résultat visible n’est venu dissiper la colère des bénéficiaires. Quant aux trente heureux bénéficiaires qui ont vu leurs logements en phase de finition, l’espoir s’est vite transformé en spectacle colère voire déception. Au début de cette semaine, ces derniers ont été destinataires de correspondances les invitant à se rapprocher de l’organisme chargé du projet pour s’acquitter de la dernière tranche de versement. Jusque-là, rien d’anormal. Mais ce qui a soulevé l’ire de ces bénéficiaires est que le montant restant a été revu à la hausse soit une augmentation de quarante millions de centimes. Les intéressés que nous avons rencontrés n’ont pas caché leur désarroi face à une décision unilatérale sans pour autant informer au préalable les concernés. Certains parmi eux nous ont appris qu’ils ont signé un document d’acquisition sur la base de quatre-vingt millions de centimes pour un logement F3. » Au moment où je m’attendais à m’acquitter de seize millions de centimes comme dernier versement, voilà qu’on me demande une augmentation de quarante autres millions de centimes sans connaître les raisons de cette hausse. » Un autre bénéficiaire touché par cette mesure enchaîne : » Puisqu’on exige de nous cette augmentation, pourquoi ne prennent-ils pas en considération la nouvelle instruction portant l’aide de la CNL à soixante-dix millions de centimes ? »
Les destinataires de cette mesure ne comptent pas baisser les bras ; bien au contraire, ils nous ont informé qu’ils saisiront les autorités compétentes à l’effet d’annuler cette mesure qu’ils jugent injustifiée et incompatible avec contrat d’engagement.
M. Smail