Les exposants, au nombre de 48 s’étalent sur une superficie de 28 000 m2. Il est attendu plus de 200 000 visiteurs, comme chaque année. Aux côtés des grands constructeurs mondiaux de renommée de l’automobile participant à cette 9e édition qui reste ouverte jusqu’au 9 mars, il y a lieu de citer les opérateurs qui ont investi dans le domaine de l’outillage et de la pièce de rechange et qui sont venus présenter leurs produits. Selon certains que nous avons accostés lors de notre virée dans différents stands, ce créneau est considéré comme étant un secteur juteux et lucratif, eu égard à l’ampleur qu’a pris le parc national de l’automobile. A en croire ces derniers, ils sont nombreux à investir dans ce domaine, notamment depuis l’ouverture de l’économie de marché. La majorité représente des firmes étrangères. Ils font dans la maintenance et l’outillage. Il y a même ceux qui se sont spécialisés dans le contrôle technique des voitures. Il existe une centaine en activité à l’échelle nationale, nous a fait savoir un des opérateurs. Ets Siad constitue une des plus anciennes entreprises spécialisée dans toute marque confondues d’équipement de garage, de la maintenance et de la réparation de l’automobile. Elle est, depuis 1966 implantée à Azzazga, et elle a une agence de distribution à Alger. Selon Mohamed Siad, directeur général, cette entreprise est familiale. Elle distribue des marques fabriquées par différentes firmes étrangères tel que Valeo (française), Monroe ( américaine), Marelli (italienne), NGK(japonaise)… EG 2000 et Maprod opèrent également dans ce domaine. EG 2000 fait dans la vente et l’installation du matériel destiné au contrôle technique. Cette entreprise qui est la représentante exclusive de la firme SAGEM installée en Algérie depuis 1997 chapeautée, selon son responsable commercial, pas moins de 150 agences de distribution. Elle importe des matériaux de contrôle de tous types pour le léger et le lourd. MAPROD équipement qui n’a que deux ans d’existence sur le marché algérien, représente quant à elle deux firmes étrangères, à savoir MAHA, une firme allemande qui fabrique le matériel de mesure et de contrôle technique et Juliano, une entreprise italienne spécialisée dans les équipements de garage. Aitour Ali, promoteur et responsable de ladite boîte, estime que le contrôle technique commence à se positionner dans le marché algérien. ’’Nous faisons partie des grandes agences privées investie dans ce créneau. Nous sommes agrées par le ministère des Transports’’. Avec le nouveau code de la route, ces agences verront, inéluctablement, leur chiffre d’affaires augmenter. Car désormais, le contrôle technique de véhicule est devenu obligatoire pour tous les usagers. ’’ Nous devons incruster cette nouvelle culture de contrôle. car nous sommes loin de dire qu’il y a un engouement des usagers. Nos agences ne vont plus chômer désormais ’’, se réjouit M. Aitour. Au-delà de là de cet aspect, les opérateurs de la pièce de rechange dénonce la concurrence déloyale et la contre façon. Un phénomène qui a pris des proportions alarmantes, Souligne M. Siad, qui d’après lui, pas mois de 85% des pièces détachées sont importées dans le cadre du marché informel. Le contrôle manque de rigueur, a fulminé un autre opérateur qui exige une équité douanière.
Wassila Ould Hamouda
