Avec les nombreuses spécialités de formation qu’il offre, un internat de soixante lits lui est inscrit. Mais en raison du terrain accidenté, ce dernier a été freiné quand on sait qu’il fallait d’abord procéder au drainage des eaux pluviales.
Selon une source locale, une opération dans cet ordre d’idées est en cours. “Dès que cette opération sera terminée, le projet d’internat sera relancé.
Celui-ci permettra même aux jeunes des autres régions de la wilaya de bénéficier d’une formation à Tizi Gheniff”, a ajouté notre interlocuteur. En plus de cette opportunité, au moins, les stagiaires vont bénéficier de la demi-pension sur place.
Car, pour le moment, ils ne se contentent que des repas en dehors de ce centre, moyennant des dépenses supplémentaires. Il y a lieu de souligner que cet établissement attend toujours la restauration de sa clôture. Le CFPA de Tizi Gheniff tout comme celui de Draâ El Mizan résorbe un taux appréciable de jeunes de toute la localité. Pour celui de Draâ El Mizan, il est doté d’internat et de demi-pension. D’ailleurs, les stagiaires viennent même des autres daïras ainsi que d’Aït Yahia Moussa. Pour cette dernière commune, les comités de village continuent toujours de soulever le problème pour programmer une annexe dans cette région éloignée du chef-lieu de daïra.
En plus des formations résidentielles, ces centres dispensent des formations aux apprentis suivant des stages chez des artisans (pâtissiers, ébénistes). En définitive, la demande devient de plus en plus importante en raison du grand nombre de recalés du système éducatif.
Amar Ouramdane
