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“Je le savais malade”

Par Gana Mammeri

Il ne m’en parlait jamais

Nous nous sommes croisés souvent, et c’est de ses projets qu’il m’entretenait

Il savait qu’on ne peut définir la vie, que parce qu’il y a la mort.

Mieux que quiconque il appliquait la philosophie de Ccix Mu_end :

« Illa wassa

Illa uzekka

Illa u_ekka »

Lui aimait la vie

Et, c’est au son « d’imenduyar et ttedkir au pied de sa tombe » qu’il est parti narguant la mort, lui préférant la vie !

Wa Yebra !, tu nous étonneras toujours.

Même la mort, tu lui as imprimé le rythme du musicien que tu es, rendant hommage par là, à la zawiya de L-a- Belqacem toujours éternelle, ta vie quoi !

Belle leçon de courage ! « Sa it a Yebra ! « 

G. M.

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