Les 7 milliards de centimes destinés à la réhabilitation de la zone industrielle de Tala Athmane n’ont pas suffi pour que cette dernière se hisse au rang des aires de développement économique.“L’Etat doit intervenir pour garantir le minimum de conditions favorables à l’investissement”, a déclaré Lazib Abdenour.En effet, mis à part l’éclairage public et l’électricité, l’eau et les infrastructures routières font énormément défaut.D’ailleurs, l’une des raisons qu’évoquent souvent les hommes d’affaires pour justifier leur refus d’investir dans la région est sans doute l’état désastreux de ces sites. Sur la vingtaine de zones que compte la wilaya, rares sont celles qui ont gardé leur vocation initiale. Certaines ont été dévoyées carrément de leur vocation pour devenir des lotissements résidentiels. D’autres sont restées à l’état “sauvage” où l’on constate l’absence quasi-totale de conditions défavorables pour l’investissement. Une problématique qui a été soulevée à maintes reprises par tous les invités qui ont succédé à la tribune du forum. Par ailleurs, Abdenour Lazib a suggéré que ces aires doivent contenir des lots de grandes superficies dépassant les 5 000 m2 pour attirer uniquement les véritables investisseurs, tout en réitérant le devoir de l’Etat dans l’entretien et la bonne gestion.
M. A. F.