Le président de la Ligue de football de la wilaya de Tizi Ouzou, Rabah Kadri, estime que son instance reste toujours ouverte aux clubs qu’elle veut aider pour aller de l’avant.
La Dépêche de Kabylie : Peut-on savoir où en sont les choses avec le renouvellement des CSA et le blocage relatif au nivau scolaire exigé par le ministère ?
Rabah Kadri : Avant de vous répondre, je vous annonce que j’étais tout à l’heure avec les clubs (entretien réalisé lundi) et nous étions allés voir le DJS que nous n’avons d’ailleurs pas pu rencontré du fait qu’il était absent, mais nous avons été reçus par le chef de service lequel a pris l’engagement de discuter du sujet avec le Drag. Une réunion est prévue à cet effet ce mercredi avec la présence du P/APW et tous les concernés. Pour revenir à votre question, les bureaux ont été renouvelés.
Justement, comment votre ligue a pu contourner ce problème de niveau pour faire engager tous les clubs concernés ?
La ligue n’a pas contourné quoi que ce soit, elle n’a pas enfreint la réglementation dans la mesure où les dossiers fournis par les clubs sont en règle. Ces renouvellements et les installations des bureaux sont validés par le DJS. Faut-il rappeler que les assemblées générales des clubs se tiennent en présence des représentants de la DJS lesquels sont habilités à valider ou non les renouvellements. Notre instance ne fait que recevoir les dossiers, je ne peux pas refuser un dossier qui porte le visa de la DJS. La seule exigence dans le chapitre c’est le cachet de la DJS sur le rapport qui doit être fourni dans le dossier administratif en plus des assurances et autres.
Ce problème relatif donc au niveau scolaire a-t-il influé sur le fonctionnement du championnat ?
Pour le moment non, mais le problème risque de ressurgir à tout instant. Je dois préciser que l’ensemble des clubs, du moins la majorité d’entre-eux rejettent cette décision. Nous, qui avons toujours été aux côté de ces formations, nous avons fait le nécessaire en saisissant les services concernés. La DJS n’a pas fermé la porte. Elle parle notamment d’un diplôme équivalent à un niveau de la 1re AS comme exigé par le ministère. Les clubs attendent beaucoup de la réunion de ce mercredi.
Que préconisez-vous en votre qualité de premier responsable du football à Tizi Ouzou afin de redorer le blason du sport roi en Kabylie ?
Ecoutez, le phénomène de la détérioration du niveau du football n’est nullement propre à la ville de Tizi Ouzou seulent, mais toutes les wilayas connaissent le même problème ce qui s’est reflété sur le niveau à l’échelle nationale. Pour y remédier, il faudra s’attaquer à la racine. Il faut retourner à la formation. Et pour cela, il faut des infrastructures sportives qui font actuellement défaut à Tizi Ouzou. Nous avons entamé le championnat cette saison avec seulement 8 stades pour 33 clubs, s’attendre à un bon niveau dans ces conditions, c’est tout simplement demander la lune aux clubs car cela relèvera du miracle. Comme je le disais, pour espérer relever le niveau du football ici ou ailleurs, il faudrait que les moyens, infrastrucure, et finances suivent. Et puis chacun doit assumer ses responsabilités.
Propos recueillis par M. O. B.
