Dans une correspondance datée du 4 janvier 2009 et adressée aux différents organismes d’Etat et dont nous détenons une copie, les responsables de la coordination des associations du quartier de la localité de Djermouna commune de Kherrata, dénoncent énergiquement et crient leur ras-le-bol du manque flagrant d’infrastructures sanitaires au niveau de leurs quartiers. Contacté par nos soins, le président de la coordination nous a déclaré que la localité de Djermouna est la plus peuplée de la commune. Malheureusement, elle ne dispose pas d’une infrastructure sanitaire digne de ce nom. Et d’ajouter : “La seule structure fonctionnelle a été réalisée dans les années 70 et se trouve actuellement dans un état de délabrement avancé. Elle constitue même un danger imminent d’effondrement. Même la salle de soins réalisée dernièrement au niveau d’un quartier Ighil Tmilène reste confrontée à so problème technique et son inauguration tarde à voir le jour”. De son côté, un autre citoyen d’un air dépité, ajoutera : “Croyez-nous, pour faire une injection ou un simple pansement les citoyens sont contraints de se déplacer et débourser pas moins de 400 DA représentant les frais de transport et tout ce qui s’en suit”.
De tout ce qui précède des responsables de la Coordination des associations des quartiers du douar Djermouna réagissent et appellent les autorités concernées à intervenir pour prendre en charge leurs doléances. “Nous demandons juste nos droits les plus élémentaires, particulièrement le droit d’accès à la santé publique”, conclut le jeune homme son intervention.
Smail Chenouf