Engouement pour l’élevage

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La localité de Draâ Sachem située dans la vallée de Draâ El Mizan est à vocation agricole. La plupart de ses habitants ne vivent que des travaux dans les champs. En plus des différentes cultures, ils s’adonnent à l’élevage. Il n’y a presque pas un foyer qui n’a pas de bétail.

D’ailleurs, nombreux même sont les retraités qui se convertissent en éleveurs.

“Deux ans après ma retraite, j’ai repris mon activité de fellah. En plus des potagers qui nous font nourrir, j’ai acheté deux vaches. Quelques mois après, j’ai eu de gros bénéfices”, nous a confié cet enseignant qui jure ne pas avoir économisé tant d’argent durant toute sa carrière professionnelle.

Comme cet ancien cadre de l’éducation, d’autres investissent dans ce créneau. “Même si c’est un peu difficile de démarrer cette activité, avec le temps, tout est amorti”, a ajouté notre interlocuteur. Tous les habitants de Draâ sachem ont de l’engouement pour l’agriculture. “Ici, il faut travailler la terre. On ne peut pas tout de même abandonner la terre de nos ancêtres. Et avec ces temps de vaches maigres ; même nos jeunes s’intéressent à l’élevage”, a précisé un autre intervenant.

De nombreuses familles vivent de la vente du lait et autres produits agricoles. “Depuis des années, notre lait est collecté sur place. C’est une bonne chose. Mieux que d’aller l’écouler nous-mêmes”, a affirmé cet éleveur, propriétaire d’un troupeau de vaches. Certes, le fourrage coûte cher, mais les éleveurs de Draâ Sachem prennent leurs devants. “Il faudra stocker le maximum au printemps pour qu’en cette période, on n’ait aucune crainte”, a précisé cet autre éleveur. Dans cette localité, les éleveurs ont tous des cartes afin de bénéficier d’éventuelles aides. “Quand on a investi plus d’une soixantaine de millions, il faut penser tout de même à les assurer. Mais, nous n’avons pas encore cette culture”, a estimé un troisième éleveur qui dit que l’assurance doit rentrer dans les mœurs. Enfin, il faut souligner que la localité de Draâ Sachem sera un grenier, si et seulement si, on prenait en charge les problèmes de tous ces éleveurs et de tous ces agriculteurs.

Amar Ouramdane

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