Ali Sadou un boxeur racé

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C’est un excellent boxeur dont tout Souk El Tenine (daïra de Maâtkas) en parle ! A 19 ans déjà (en deuxième année junior, il enregistre un palmarès éloquent). En 2000, alors q’il était encore en catégorie école, il avait brillamment décroché le championnat national à Bordj Bou Arréridj lors du fameux festival national des écoles. “C’était une véritable graine de grand boxeur !” dira à son propos M. Hadji son entraîneur. Evoluant actuellement sous les couleurs de BCA-SET (Boxe Club Amateur de Souk El Tenine), Ali Sadou, 69 kg (superwelter) ne cesse de fignoler sont talent. Il recèle une volonté inébranlable de progresser, il adore les challenges. La preuve, c’est qu’il a quasiment participé aux divers rendez-vous régionaux et nationaux. A Aïn Témouchent alors qu’il était en première année juniors, il a été injustement éliminé en finale du championnat national. Cette saison, il a été aussi finaliste en coupe qu’il a ratée face à un redoutable pugiliste, un international qui a une expérience particulièrement dans les tournois arabes. Aujourd’hui, il s’entraîne sous l’égide de M. Hadji dans des conditions lamentables. Dans un dénouement et une précarité sans pareils particulièrement depuis l’effondrement de la salle des sports d’Agaraj à une encablure de Souk El Tenine. “Nous manquons cruellement de moyens matériels et financiers. Aujourd’hui nous louons aux frais de la princesse une salle chez un particulier !” regrette le boss du pugiliste d’Ighil Boulkadi qui a tenu d’ailleurs à profiter des colonnes de la Dépêche de Kabylie pour lancer un appel : “Nous attirons l’attention des autorités compétentes afin qu’elles nous viennent en aide, car je dois avouer que nous ne pouvons continuer à travailler dans de pareilles conditions et ce nonobstant notre abnégation et notre volonté !”. M. Hadji qui ne manque pas d’éloges à l’égard de ses nombreux poulains qu’ils qualifient de champions en herbe tels Aghilas Talem, Sofiane Kaddouche, Rabah Tuffoun, Mohamed Saïd Sadoun… ne compte pas d’ailleurs sombrer dans la fatalité pour peu qu’on lui offre les moyens. Lui, dit qu’il ne cesse de clamer : “Vive le sport et vive la boxe !”.

Idir Lounès

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