Un citoyen de Béjaïa, K. H., résidant à la rue Fodil-Abbas du côté de oued Ouchalal en Haute-Ville, ne sait plus à quelle porte faut-il encore frapper pour mettre un terme aux eaux torrentielles qui inondent sa demeure à chaque précipitation et donc de la menace permanente de voir s’écrouler les murs de sa maison.
Il trimbale, par devers lui, une pesante chemise où sont enfermés les doubles des lettres adressées à l’APC, à la daïra, à la sûreté de daïra, à la Protection civile et à la wilaya. Il y a aussi des P-V de constat établis par des bureaux d’études.
Mais ses lettres, comme d’ailleurs ses nombreuses demandes d’audience, n’ont trouvé aucun écho favorable auprès des services chargés de la protection des citoyens.
Son problème réside dans le fait qu’il habite au bas de la rue, et qu’il reçoit de ce fait, faute d’assainissement et d’avaloirs, toutes les eaux de pluies de la rue directement dans sa maison. Un bureau d’architecture, appelé par ses soins, a dressé un P-V où il “constate les affaissements de la chaussée ainsi que les murs de la bâtisse qui risquent de s’effondrer”.
Dans ses correspondances il n’arrête pas, depuis des années, d’attirer l’attention des responsables sur le fait que sa maison risque de s’écrouler à tout moment suite aux graves affaissements de la chaussée et du trottoir longeant sa maison, provoqué par les eaux de pluie aggravés par le passages incessant des véhicules, de la benne à ordures et des engins d’un promoteur immobilier dont le chantier de construction est situé en amont.
Il lance ainsi un appel pour trouver une oreille attentive et sensible à son problème.
B. Mouhoub