En marge du 27e Congrès des dermatologues francophones, à Alger, le président de la Société algérienne de médecine esthétique Mohamed Oughanem a affirmé que les médias ont contribué grandement à la vulgarisation de la médecine esthétique dans le monde et que les médias et les laboratoires de cosmétiques dans le monde ont joué un grand rôle dans la démocratisation et la vulgarisation de la médecine esthétique au profit de toutes les couches sociales dans le monde. “La médecine esthétique a enregistré ces dernières années un grand engouement de la part des femmes algériennes qui s’intéressent de plus en plus à leur aspect extérieur et à la préservation de leur jeunesse à l’instar des autres femmes dans le monde”. La femme algérienne a recours à la médecine esthétique pour réduire ou effacer les rides et préserver le capital jeunesse de son visage. La femme peut “faire appel à la médecine esthétique de l’âge de 30 ans jusqu’à 60 ans sans recourir à la chirurgie esthétique”, a déclaré M. Oughanem. La femme algérienne s’intéresse à l’effacement des rides, aux soins de la peau et au peeling, tandis que l’homme traite sa calvitie, en pratiqueant une greffe de cheveux et l’épilation au laser notamment du dos. A l’issue de ce congrès, des conventions ont été signées avec des universités françaises, notamment celles de Tours et des hôpitaux de Créteil et Saint-Louis, qui sont disposés à recevoir les jeunes médecins algériens pour des formations de perfectionnement, a précisé le professeur Ismaïl Benkaïdali, président du comité d’organisation du 27e Congrès des dermatologues francophones. On a enregistré la participation de 750 spécialistes venus de 14 pays africains, maghrébins et européens. Les jeunes médecins et spécialistes algériens ont profité d’un « enseignement de haut niveau », avec l’organisation de tables rondes, des conférences plénières, des ateliers de laser et de médecine esthétique, selon le Pr Benkaïdali. « Nous avons appris à nos jeunes comment pratiquer la médecine esthétique, les techniques d’injection de l’acide botulique et les peelings ainsi que l’utilisation des dernières générations de laser », a-t-il indiqué. Plus de 600 médecins d’Algérie et d’autres pays méditerranéens et africains et cinq sociétés scientifiques spécialisées dans les maladies de la peau participent au 27e Congrès des dermatologues francophones qui se tient parallèlement au 16e Congrès maghrébin de dermatologie. Cette médecine anti-âge qui contribue à faire reculer au « maximum » les effets du vieillissement de la peau, grâce aux moyens modernes tels le laser et certains produits, est soft, elle se pratique sans anesthésie, ni chirurgie, ni hospitalisation, dira M. Oughanem qui a précisé que les prix pratiqués en Algérie sont « accessibles » (conformes au pouvoir d’achat du citoyen) sachant que la qualité des prestations est la « même » que celle pratiquée dans les pays pionniers en la matière.
R. H.
