Vers la création d’une banque de données sur les fléaux sociaux

Partager

Tizi-Rached, commune située à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a abrité le week-end dernier une importante réunion autour du thème des fléaux sociaux. Organisée par l’Amicale algérienne de lutte contre les fléaux sociaux, la rencontre nationale a été une occasion pour les participants d’approfondir la réflexion autour des voies et moyens à même d’endiguer ces fléaux qui gongrènent la société algérienne en général. Selon un des membres du bureau national de l’Amicale, Aziz Dial en l’occurrence, la rencontre est, au-delà de l’aspect organique, “une opportunité pour débattre de ces fléaux. Nous avons apporté à l’occasion des modifications sur les statuts de l’association, le règlement intérieur mais aussi les prérogatives des membres seront renforcés”, nous dira M. Dial. Ce dernier nous apprendra que l’Amicale algérienne de lutte contre les fléaux sociaux a eu à traiter plus de deux mille affaires relatives aux fléaux sociaux. “Selon un sondage interne, plus de 50 % des affaires traitées ont été élucidées”, indique M. Dial, qui ajoute que les affaires ont un lien direct avec “la drogue, la prostitution, les bars clandestins, le chômage, les haragas, etc.” La rencontre de Tizi-Rached a été aussi, selon notre interlocuteur, une occasion pour réaffirmer la volonté de l’Amicale de mettre sur pied une “banque de données sur les fléaux sociaux”, qui servira de moyens pour une lutte efficace. M. Dial nous fera savoir que les fléaux sociaux ont pris une grande ampleur. “Tizi-Ouzou ne fait pas exception, nous préconisons un travail de proximité et de sensibilisation envers la masse juvénile, à cet effet nous souhaitons la collaboration des ministères de la Solidarité, la Jeunesse et des Sports, pour un partenariat en faveur de la jeunesse,” nous dit M. Dial.

Ce dernier nous fera savoir enfin que son association prépare un carrefour national sur les fléaux sociaux qu’abritera prochainement la wilaya de Tizi-Ouzou.

A. Z.

Partager