La Dépêche de Kabylie : Pouvez-vous nous parler de cette compétition ?
Kamel Abbou : Aujourd’hui c’est l’organisation du championnat de wilaya en kumiti des catégories cadettes et minimes (filles et garçons), qualificatif pour le Régional qui aura lieu à Sétif le 12 et 13 mars prochain. Jeudi a eu lieu, au niveau du complexe sportif de Tichy la compétition en kata avec la participation d’environ 300 athlètes issus de 40 clubs de toutes les régions de la wilaya alors qu’aujourd’hui, nous avons connu un record de participation avec 350 karatekas pour plus d’une quarantaine de clubs.
Quel est votre avis sur le niveau de la compétition ?
Il est très satisfaisant et je suis très optimiste pour l’avenir de ces jeunes, la commission technique de la Ligue a fait une présélection et il y aura une équipe qui va représenter la wilaya de Béjaïa pour les prochaines échéances des ligues. Hier les athlètes ont été récompensés, idem pour aujourd’hui, c’est un geste en fonction des moyens de bord pour stimuler l’athlète à fournir plus d’efforts pour essayer d’atteindre un niveau technique assez important et décrocher la 1ère ou la 2e place, c’est comme ça qu’on peut motiver nos enfants à avancer dans leur travail.
Un mot sur l’organisation ?
Sur ce plan, je peux dire que c’est une satisfaction à 100%, donc il y a de l’innovation avec trois tapis et des vigiles qui veillent à la bonne marche de notre discipline et de la competition.
Avez-vous reçu des aides pour organiser un tel événement ?
J’ai introduit une demande de sponsoring auprès de l’entreprise Alcost, je me suis rapproché de ses responsables qui m’ont bien accueilli et m’ont promis de vêtir tout le corps arbitral et les officiels de la Ligue, tout cela entre dans le cadre du sponsoring. Je remercie le DG d’Alcost de m’avoir ouvert ses portes et on essayera ensemble de finaliser cet accord bientôt, j’essayerai aussi de me rapprocher de certaines entreprises ici à Béjaïa pour nous aider à acheter l’équipement nécessaire pour l’organisation d’une compétition digne de ce nom tel le tableau électronique.
Le karaté est un sport de groupe et les opérateurs économiques ont tout à gagner derrière cette masse juvénile et puis y aura peut-être d’autres concurrents qui intégreront la scène du sponsoring.
On vous laisse le soin de conclure…
Je remercie tous les participants à ce tournoi et on est là pour sa réussite, pour mieux faire à l’avenir et récompenser ces jeunes qui viennent de partout et qui ont soif des récompenses, l’essentiel est qu’ils ne repartent pas bredouilles: un survêtement ou un kimono et qu’ils rentrent à la maison avec une satisfaction morale.
Entretien réalisé par Zahir Hamour