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Une jeune association aux grandes aspirations

Ce club scientifique est baptisé Tamusni d’Akbou. C’est une association à caractère non-lucratif, agréée en juin 2008 par les services de la wilaya de Béjaïa.

A peine un an après sa création, elle compte déjà à son actif plusieurs manifestations culturelles, organisées dans le cadre de son programme d’activité. Nous avons rencontré le président de cette jeune et ambitieuse association, en l’occurrence M. Fehlouni, Salem, qui a bien voulu nous parler et nous faire connaître ce club scientifique Tamusni d’Akbou (CSTA), sa mission, ses activités et ses perspectives. «Notre objectif principal est de participer activement au développement et à l’épanouissement intellectuel et socioculturel de notre région».

Pour l’accomplissement des missions du club à savoir, entre autres, la lutte contre l’analphabétisme, la promotion et l’enracinement de l’esprit scientifique auprès des jeunes, la réalisation d’une banque de données sur la société algérienne et particulièrement celle de Béjaïa… «Nous avons tracé un programme très riche et varié. Entre conférences-débats, journée d’études, séminaires… Deux projets en perspective : le lancement d’une école de langues étrangères et d’une école de formation en musique et arts plastiques, que nous comptons réaliser avec notre partenaire ISGT univers et le concours de la DJS de Béjaïa».

Les activités du CSTA consistent en l’organisation de rencontres, expositions, cours et sciences pratiques, journées d’études, conférences-débats, visites pédagogiques, excursions, concours et jeux scientifiques et culturels, projections vidéo sur les phénomènes sociaux, réalisation des échanges et des liens de coopération avec des associations de la rive Nord de la Méditerranée.

«Nous avons organisé deux conférences-débats portant l’une sur le thème crise financière mondiale et son impact sur l’Algérie», animée par M. Azammoum Saïd, enseignant à l’Université de Béjaïa, et l’autre sur «Tamazight, Imazighen, histoire et avenir, animé par le Dr Bouamara Kamel, est enseignant aussi à la même université, qui est organisée à l’occasion de la célébration de l’An berbère. Une réussite pour notre club, qui n’est qu’à ses débuts.» Pour notre interlocuteur, une participation active de la part de la société est plus qu’indispensable pour la survie du club, et la réalisation des objectifs assignés. «Nous lançons un appel à toutes les forces actives : citoyens, étudiants, entreprises, industriels… à venir nous soutenir et adhérer au CSTA en vue de l’enrichir et lui trouver des partenaires pour son financement.»

Arezki Tekkous

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