Journée de sensibilisation contre le travail des enfants

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En plus de l’exposition organisée par les différents établissements et autres directions, étaient représentés également le secteur de la santé, l’Inspection du travail, la Direction de l’action sociale, le mouvement associatif entre autres. Les représentants de ces différentes structures ont tenté d’ébaucher une réflexion sur le travail des enfants, les causes et conséquences. Une conférence-débat a été à l’occasion animée par des spécialiste en la matière, l’une des sociologues, présentes a mis en exergue le rôle de l’environnement immédiat de l’enfant qui est le premier responsable « un enfant évolue dans un environnement dans lequel il n’est qu’un élément d’un grand ensemble. Les membres de sa famille, ses parents en particulier doivent le suivre dans sa vie quotidienne, voir où il va, avec qui il discute, ses fréquentations, etc. Ils devraient s’inquiéter de la moindre absence et faire en sorte que l’enfant se consacre à consolider ses connaissances, renforcer sa personnalité. Le fait que l’enfant ait recours au travail peut s’expliquer par le fait qu’il observe par exemple ses parents souffrir socialement, il peut donc penser à quitter l’école pour leur porter assistance », a indiqué la sociologue. Selon les statistiques présentées par la Forem, quelque 500 000 enfants dont 200 000 scolarisés sont concernés par ce phénomène, “nous n’avons pas eu des cas d’enfants « travailleurs à travers toutes les opérations d’inspection menées à Tizi-Ouzou », a précisé le représentant de l’Inspection du travail.

Les participants à cette journée d’information organisée par la DAS ont proposé entre autres, la mise en place d’un numéro vert qui permettra de signaler les cas d’infractions constatées, de son côté, M. Tigha, directeur de l’action sociale à Tizi-Ouzou, insistera sur le fait que la situation sociale influe souvent sur le recours au travail par l’enfant « nous avons recensé une dizaine de cas dans des quartiers pauvres de la wilaya à l’image de Drâa El Mizan, Drâa Ben Khedda ou Oued Aïssi », a-t-il indiqué. En plus de ces activités, un autre programme d’animation a été prévu afin de permettre aux enfants, ceux du CSP entre autres, de s’expliquer sur le sujet à leur manière. Des représentations théâtrales, dessins… y sont prévus.

A. Z.

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