Comme si on ne pouvait s’occuper que d’une chose à la fois, les projets s’accumulent et avancent à petit pas.
Certains sont loin de démarrer. Il en est ainsi de l’aménagement urbain de la ville de Aïn El-Hammam, objet de plusieurs réunions ayant abouti à un plan qui, réalisé, transformerait la cité pour en faire un havre où les visiteurs se bousculeraient.
Les services techniques communaux de la daïra avaient été mis à contribution pour la réussite de l’opération. Bien que le dossier soit ficelé depuis bientôt trois ans, aucun indice ne vient rappeler que les travaux pourraient commencer.
De l’embellissement espéré, nous n’avons droit, pour le moment, qu’à la gadoue. L’arrivée du gaz naturel a peut-être chamboulé tous les plans vu qu’on ne peut se permettre d’entreprendre des opérations qui seraient détruites, par la suite. Certains quartiers où les canalisations de gaz sont déjà posées, peuvent, maintenant, subir le lifting tant attendu. A moins que d’autres paramètres que nous ignorons, ne viennent contrecarrer l’opération. Les derniers événements, liés aux mouvements de terrain, occupent les esprits.
Des travaux légers tels que la réalisation des espaces verts ou la construction de marches d’escaliers tout autant que le rebouchage des trous, là où les travaux sont terminés, ne devraient pas attendre.
Il est vrai que les entreprises d’envergure ne sont pas légion à Aïn El Hammam et les menus travaux réalisés par-ci par-là, en sont la preuve évidente.
Ce qui ne doit pas être une excuse pour qu’une partie d’un plan ne soit pas réalisée, en attendant de meilleures conditions. Les citoyens n’en seront que ravis.
A. O. T.
