Plus de cinq milliards de chiffre d’affaires en 2008

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Electro-industrie est issue de la restructuration de l’entreprise ENEL et a récupéré l’unité matériel électronique industriel (Enel Azazga) avec deux directions opérationnelles, l’unité moteur et prestations (UMP) et l’unité transformateurs (UTR). Concernant les capacités installées de Electro-industrie d’Azazga, il faut savoir qu’en moteurs électriques, l’ex-Enel dispose d’une capacité installée de 50 000 unités pour les alternateurs, 2 000 unités alors que pour les transporteurs, la capacité installée est de 5 000 unités. Du point de vue du foncier, l’ex-Enel s’étend sur une superficie d’environ 35 hectares dont 6,5 ha bâtis.

“70% de parts de marché national”

Les chiffres présentés par les dirigeants de Electro-industrie, à l’occasion du forum de la Dépêche de Kabylie, fait apparaître “un redressement” indéniable. En ce sens que le chiffre d’affaires qui était de 52 000 DA en 2004 a sensiblement évolué pour atteindre en 2008 environ plus de 300 000 DA. Ceci est vrai pour la valeur ajoutée qui était en 2004 à 7 700,00 KDA pour passer à plus de 1 000 000 KDA durant l’année précédente. Ces chiffres sont, donc, un indice (un bon) sur la bonne santé “retrouvée” pour cette entreprise publique qui a traversé, à l’image de l’économie nationale, des périodes de turbulences.

Evoluant dans un contexte économique caractérisé par une ouverture du marché algérien sur le produit étranger, ce qui place la concurrence (parfois déloyale) à un très fort degré de férocité, l’ex-Enel ou Electro-industrie, a pu (tout de même) conserver sa main-mise sur le marché national même si elle a du en céder quelques parts à ses concurrents… italiens, entre autres. Pour les transformateurs, la part de marché de l’ex-Enel se situe entre 65 à 70%. “Elles pourraient être plus importantes dans ce segment précis, si les capacités de production de l’unité transformateurs le permettaient dans la mesure où la demande nationale est estimée à 7 000 transformateurs”, a déclaré M. Akliouat.

L’entreprise publique procédera, dans ce sens, à la mise en place d’un plan d’investissement qui verra surtout l’achat de deux composants qui permettrait de réaliser le programme. Quant aux moteurs électriques, les ventes sont destinées au marché local composé de deux segments, “marché de la première monte constituée essentiellement Poval, soit 30% environ des ventes et un marché du renouvellement, constitué essentiellement de cimenteries, briqueteries, industries de sidérurgie, minoteries, agriculteurs et diverses activités”, indique le premier responsable de l’ex-Enel. Côté effectif, Electro-industrie “tourne” avec 770 agents répartis sur les différents dispositifs, à savoir 710 en CDI (contrat à durée indéterminée), 60 CDD (contrat à durée déterminée) et 13 en pré-emploi.

Le portefeuille client de Electro-industrie se compose essentiellement, pour ce qui est des transformateurs, des distributeurs et autres entreprises d’électrification représentant les principaux clients ils absorbent à eux seuls plus de 60% du volume global des ventes. Pour ce qui est des ventes de moteurs électriques, elles sont essentiellement destinées au marché de renouvellement, répartis entre Poval, la station de concassage ainsi que certains fabricants de moteurs réducteurs et moto-pompes.

“L’Union européenne… principale source d’approvisionnement”

En matière d’approvisionnement, Electro-industrie importe la matière première principalement des pays de l’Union européenne pour les aciers, les huiles minérales, les tôles magnétiques, les cuivres. En matière de certification de qualité, l’ex-Enel n’a pas vécu en marge de cette “mode”, Electro-Industrie est certifiée ISO 9001 version 2000 depuis juillet 2004 et prépare, selon M. Akliouat, la certification environnement et la certification sécurité et santé au travail respectivement ISO 14001 et OHSAS 18001 qui sont prévues pour le 2e semestre 2009.

A. Z.

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