La présidentielle, Ghaza, le Maroc…

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Profitant de l’organisation du congrès de section des militants de la commune d’Aokas, après avoir assisté à celui de Darguina la veille, Karim Tabbou était présent, vendredi, à la salle de cinéma de la localité, lieu du déroulement du congrès, afin d’y prendre la parole devant les militants et sympathisants du parti.

Avant de lui donner la parole, Hamid Ferhat, agissant sous la double casquette de militant de la section d’Aokas et de président de l’APW, est intervenu pour appeler les militants du FFS à s’exprimer et s’expliquer durant cette rencontre organique et, par là, mettre un terme aux divergences afin de remettre la section d’Aokas sur rails, il n’a pas omis de fustiger l’exécutif communal lequel, selon lui, n’arrive pas à relancer la commune alors que l’APC est censée être débloquée depuis quelques mois. De son côté, le premier secrétaire du FFS a axé son discours sur la prochaine présidentielle qu’il considère comme ficelée à l’avance. Ainsi, il dira que des listes, dites temporaires, ont été préparées pour les militaires, des bureaux de vote seront installés dans les universités pour justifier la participation massive des étudiants ceci en votant à leur place. Concernant les partis ayant rejoint la coalition gouvernementale dans cette démarche électorale, il déclarera que son parti les respectera en tant que tels et non en tant que partis d’opposition comme ils tentent de le faire croire.

“Convaincus que la majorité de la population n’adhère pas à cette mascarade électorale, nous nous tiendrons à ses côtés en organisant une campagne de boycott de la prochaine élection présidentielle”, soulignera Karim Tabbou tout en rappelant que son parti sera probablement empêché d’organiser des rencontres avec la population pour ne pas perturber l’échéance électorale. Tout en faisant le tour de la politique internationale, le premier secrétaire du Front des forces socialistes a déploré la réaction, en retard, des pouvoirs publics dans leur soutien à la population de Ghaza ou encore le refus d’ouvrir les frontières entre l’Algérie et le Maroc pour les populations des deux pays par crainte d’une menace pour les régimes en place. Après cela, les militants du parti d’Aït Ahmed dans la commune d’Aokas, ont entamé leurs travaux pour élire leur comité de section.

A. Gana

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