La femme entre 40 et 60 ans plus exposée à la maladie

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Le président de l’association française de lutte contre la douleur, Dr Pierre Sichere a affirmé lors du 7e séminaire de l’association algérienne des spécialistes en fibromyalgie que la femme entre 40 et 60 ans est plus exposée à la fibromyalgie en raison de sa nature hormonale, maladie difficile à diagnostiquer pour les médecins qui la situent au niveau de 15 points du corps.

Le 7e séminaire des spécialistes en fibromyalgie a évoqué d’autres questions dont l’ostéoporose chez l’adulte et l’enfant.

Cette douleur quotidienne handicapante, s’accompagne généralement de fatigue, stress et dépression nerveuse, dus à des facteurs sociologiques, physiologiques, psychologiques, professionnels et conjugaux.

50% des femmes souffrant de fibromyalgie ont subi différents traumatismes corporels suite à des accidents de la route ou à des chutes, 20% de ces femmes sont des victimes d’agressions sexuelles ou de dépressions nerveuses. La création d’un climat de confiance entre la patiente et le médecin peut permettre à celle-ci de mieux exprimer sa douleur, et au médecin, de mieux la diagnostiquer et pour une meilleure prise en charge pharmacologique selon le Dr Sichere.

La femme fibromyalgique souffre de douleurs dans différentes parties du corps au niveau des intestins, de l’abdomen et de la tête, ainsi que d’une déshydratation labiale et oculaire, de troubles du sommeil, de la fatigue suite à un sommeil non réparateur et de modifications de la structure de la peau. A cet effet, l’orientation des femmes souffrant de fibromyalgie vers un psychologue ou un psychiatre, suite à l’échec répétitif de la prise en charge de ces cas ayant mené à la déprime est contre indiquée.

Les médecins tranquillisent la patiente quant à son état de santé et l’encouragent à exercer des activités sociales, car le premier ennemi de cette maladie est la sédentarité, tout en appelant les femmes fibromyalgiques à organiser leurs vies quotidiennes. Quant à la prise en charge de cette maladie, Dr Sichere préconise le recours à la thalassothérapie, à la rééducation fonctionnelle et aux différentes méthodes de relaxation. Le spécialiste français a souligné que la femme, de par sa nature, est habituée aux différentes douleurs (cycle menstruel, accouchement et activités quotidiennes).

R. H.

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