Depuis mercredi dernier et jusqu’à hier, le siège de l’APC de Timezrit a été bloqué par des contestataires. Ces derniers, voulant relancer les autorités locales, notamment le premier magistrat de la wilaya, sur la question toujours non résolue liée à l’expulsion des squatteurs de logements qui leur ont été attribués dans le cadre des intempéries et du séisme de 21 mai 2003. Ceux-ci ont procédé à la fermeture de la mairie durant 3 jours pour exprimer leur ras-le-bol par rapport au mutisme et au laxisme des autorités directement concernées, lesquelles attitudes, à tout égard, tendent à s’installer durablement en ces zones de montagne isolées et laissées pour compte. Par ailleurs, au fur et à mesure que les années passent, le problème tend à se compliquer davantage, et ne manquerait pas de constituer un risque réel si l’on persiste à renvoyer nez à nez les squatteurs et les bénéficiaires de ces mêmes logements. Toutefois, conséquement aux tergiversations et atermoiements qui ne disent pas leur nom, aucune suite n’a été donnée à ce problème nonobstant le fait que l’OGPI et l’APC se sont constitués parti civile dans cette affaire.Pour rappel, près d’une vingtaine de logements appartenant à l’OPGI et squattés depuis 2002 ont été distribués par l’APC de Timezrit dans le cadre du séisme.
Saïd B.
