La qualification professionnelle et le diplôme sont devenus des césames incontournnables pour trouver un job et partant s’insérer dans la vie active. Dans la région de Seddouk, une kyrielle de jeunes qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’université, ont jeté leur dévolu sur les formations résidentielles proposées par le CFPA de la ville.
«J’ai passé une année à vivre d’expédients en cumulant les petits boulots mal rémunérés avant de finir par me rendre à l’évidence que sans parchemin, personne ne vous propose quelque chose de valable», relate Djamel, originaire de M’cisna et qui nous dit convoiter un diplôme de maîtrise.
«J’ai l’impression qu’il y a un engouement sans précédent pour la formation professionnelle, à en juger par le nombre impressionnant de jeunes qu’on reçoit quotidiennement», nous dira un préposé à l’orientation au niveau du CFPA de Seddouk. «Tout le monde peut trouver son compte car nous avons des formations pour tous les profils y compris pour les jeunes ayant un niveau scolaire réduit avec, en prime une possibilité de demi-pension et d’internat pour les stagiaires issus des régions reculées comme Bouhamza et Amalou», nous dira, pour sa part, un professeur du centre.
Par moins de 5 nouvelles formations, sanctionnées par un diplôme sont proposées pour cette session de février par le CFPA de Seddouk : Le secretariat et l’habit traditionnel, préparant tous deux au CMP (Certificat de maîtrise professionnelle) ainsi que l’installation sanitaire et gaz, la broderie et la peinture, lettre et décoration, sanctionnées par un CAP (Certificat d’aptitude professionnelle).
N. Maouche