Les opérations militaires, qui se poursuivent à l’est de Boumerdès, ont fortement ébranlé et pour cause, les serriates sanguinaires de l’ex-GSPC.
Pas moins de deux terroristes ont, dans cette circonstance, a-t-on signalé, faussé compagnie à leurs acolytes, aux alentours de Sahel Boubarak.
Originaires, l’un du douar Hamrouna et l’autre d’Ouled Aïssa, les deux terroristes âgés de 30 et de 45 ans se sont rendus, au début de cette semaine, au moment où d’importantes sections de l’ANP quadrillaient les maquis environnants.
Exploitant encore une fois les informations fournies par les deux (nouveaux) redditionnistes les détachements locaux de l’armée se sont redéployées, hier matin, dans la partie ouest de Sidi-Ali Bounab. Le bilan provisoire de cet engagement fait état de la destruction de quatre caches terroristes.
Découvertes, plus précisément au lieu dit Idjelwahen, sur la route de Timezrit, les quatre casemates contenaient, a-t-on signalé, des produits entrant dans la fabrication d’engins explosifs, en plus d’une quantité de vivres et d’effets vestimentaires.
Moins de deux jours auparavant, pour rappel, l’ANP avait démoli deux autres casemates de l’ex-GSPC dans les maquis de Djerrah, surplombant les gorges de Ammal.
Là aussi, les militaires s’étaient redéployées, à la suite d’aveux soutirés à un redditionniste signalé, la semaine passée, dans la commune voisine de Beni Amrane.
Réduites à l’impuissance, les serriates de l’ex-GSPC n’ont d’autre choix que la repentance, a-t-on commenté.
Salim Haddou
