Rassemblement aujourd’hui, devant la présidence de la République

Partager

Retour à la protesta. Un rassemblement est programmé aujourd’hui, devant le Siège de la présidence de la République par le bureau exécutif du Conseil national des enseignants contractuels (Cnec). Ces derniers maintiennent toujours la grève de la faim prévue durant les vacances du printemps. Ils ont en effet décidé de mourir en se privant de nourriture plutôt que de vivre dans l’indignité, affirment-ils. Les enseignants contractuels, faut-il le rappeler, n’ont pas manqué depuis plusieurs années de crier leur colère en contestant les contrats à durée déterminée imposés durant plusieurs années à cette catégorie d’enseignants qui perçoivent des salaires inférieurs que ceux de leurs collègues confirmés. « Le deuxième trimestre de l’année scolaire vient de s’achever alors que nos conditions socioprofessionnelles n’ont pas changé d’un iota », nous a expliqué Mme Meriem Maârouf, chargée de communication au sein du Cnec, en précisant qu’ils ne comptent pas faire un pas en arrière jusqu’à avoir gain de cause. « Nous ne réclamons que notre droit, est-ce trop demandé ? », s’est-elle interrogée. « La grève de la faim demeure notre ultime recours face au mutisme des pouvoirs publics, du fait qu’aucun rassemblement, ni même les lettres ouvertes adressés aux responsables concernés n’ont contribué au dénouement de notre situation », a-t-elle déploré. Rappelons toutefois, que les enseignants contractuels ont vu leurs contrats résiliés par les directions de l’éducation, au sein de différentes wilayas. Déterminés plus que jamais à arracher leurs droits par cette ultime forme de protestation, et cela, après avoir épuisé toutes les voies de dialogue, les enseignants contractuels demandent ceci : « La régularisation de la situation des enseignants contractuels et leur intégration quelque soit leur spécialité, le versement des salaires non versés depuis trois ans et de bénéficier des primes de documentation et de qualification ». Ces grévistes de la faim réclament également la titularisation des enseignants contractuels après une année d’exercice et la réintégration de ceux exclus abusivement.

Lemya Ouchenir

Partager