La Dépêche de Kabylie : Quel sentiment avez-vous eu en débarquant pour la première fois dans les camps de réfugiés sahraouis ?
Saïd Omouri : Franchement, en tant qu’ individu je suis ému par l’accueil des Sahraouis, c’est des gens sincères et généreux.
C’est la première fois que je viens ici mais je vous assure de revenir.
Comment vous êtes-vous mobilisés pour apporter votre soutien aux réfugiés sahraouis ?
Nous sommes 115 élus venus de différentes mairies françaises, nous avons tout préparé avec nos propres moyens.
Nous avons fait un appel à tous nos confrères désireux de soutenir la cause légitime des Sahraouis. Notre appel a suffisamment était fructueux, c’est pourquoi nous sommes là afin d’être présents pour la célébration de l’état de la République sahraouie.
Certains disent que tous les élus présents sont de la gauche française. Confirmez-vous cela ?
Certainement pas ! les élus présents sont de gauche et de droite, c’est vrai que la question du Polisario est soumise à des interpellations politiques, notamment en France car le gouvernement français est connu pour ses positions en faveur du Maroc, mais c’est aussi une question humaine.
Notre premier devoir est de transmettre la détresse des Sahraouis pour la société française, et sensibiliser nos concitoyens.
Que pensez-vous de la visite de Christophe Ross, le nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara Occidental ?
Je sais que M. Ross est au sein d’une nouvelle équipe à l’ONU, cette équipe qui je l’espère bien arrivera prochainement, à résoudre le conflit du Sahara Occidental de manière juste. Il a cité que l’ONU a connu des conflits pareils à l’exemple de l’Afrique du Sud, donc il faut croire qu’il y a quand même des personnalités qui peuvent servir la cause des réfugiés sahraouis et les aider à retrouver leurs terres colonisées.
A. S.