L’USM Béjaïa a montré jeudi dernier que c’est une équipe avec laquelle il faut compter. Ainsi, dans le derby qui l’a opposé au voisin de la JS Béjaïa, l’USMB a réussi à l’emporter sur un score sans appel de trois buts à zéro.
A peine cinq minutes de jeu, le capitaine Unioniste Laib Mounir, adressa un bolide des 20 mètres et son ballon mourra au fond des filets du gardien Touchène.
Les gars de la JSB répliquèrent 15 minutes plus tard, par cette tentative d’Imloul dans la surface, mais le gardien Youcef Melaz s’interposa.
32’, une reprise de volée de Younsaoui, côté visiteur mais son tir s’en ira mourir dans les décors. C’est la dernière occasion de ce premier half qui se termina donc à l’avantage des capés du duo Haroun et Mizi-Allaoua. De retour de la pause, et à partir de la 56’, les protégés de Bouabida étaient obligés de continuer à dix après l’expulsion de Sofiane Azzouz, après une agression de ce dernier sur l’un des joueurs Unionistes.
A partir de ce moment aussi, on a vu des visiteurs dominer territorialement leur vis-à-vis, et arrivèrent tout de même à ajouter un 2e but à la 66’, par l’entremise de Nouredine Aroui qui ne s’est pas fait prier pour battre l’infortuné troisième gardien de la JSB, Touchene de la tête, après un centre de Idir Hamroune. L’équipe recevante avait l’occasion de réduire le score à la 82’, si Bourdjihane Djahid a su comment ajuster son tir dans la surface de réparation visiteuse.
A une minute de la fin du temps réglementaire, Youghourta Younsaoui arriva à assommer la JSB, avec ce troisième but de toute beauté dans la surface des 18 yards.
Ce qui a permis à son équipe de l’emporter, et d’enregistrer sa troisième victoire en quatre matches disputés, après celles acquises devant l’ES Timezrit, le CRB Aokas et un nul devant l’O Melbou. Désormais donc, le meilleur est à venir pour cette équipe de l’USMB et beaucoup de travail reste à faire pour la JSB. Signalons ici que l’arbitre de la rencontre, qui même s’il a fait une partie honnête, a fermé toutefois les yeux sur un penalty en faveur des capés de Bouabida à la 60’, car s’il l’avait sifflé, ça aurait changé le cours du match.
R. M.
