Les gérants de cybercafés inquiets

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Les exploitants des cybercafés de la ville de Boghni vivent ces jours-ci des moments difficiles à cause des dysfonctionnements enregistrés dans le réseau Internet.

Cette situation a engendré la fermeture des 9 locaux abritant cette activité commerciale.

En fait, le problème ne réside pas seulement à la connexion, une situation qui affecte l’ensemble des abonnés, mais il est prouvé que l’introduction de l’ADSL à Boghni n’a pas été un succès tant attendu, à savoir accéder au haut débit. Un abonné, très au fait du problème soulevé par les gérants des espaces Internet, affirme que “quelque part, nous sommes arnaqués au vu de la qualité de la connexion, nettement meilleure dans les localités d’Aït Mendès et d’Aït Kouffi”. Et d’ajouter que “les voies de transmission ne sont pas adaptées au nombre d’abonnés, ce qui explique la saturation du réseau”.

Donc, si le bas débit continue à persister, c’est toute une activité qui risque de disparaître.

Et pour illustrer bien cet état de fait, un jeune exploitant du quartier de la Gare, trouve inadmissible “qu’à partir de 18 heures, soit le moment où il y a une grande affluence des internautes, des déconnexions surgissent pour nous créer des problèmes avec nos clients”. De plus, il faut savoir aussi que de lourdes charges pèsent sur les gérants des cybercafés, entre autres l’électricité, l’abonnement, les impôts et les droits à payer à l’ONDA, toutefois sans qu’il y est une contrepartie pour assurer la stabilité de l’activité, du moins maintenir un semblant de haut débit, une condition essentielle pour ne pas subir des pertes.

Enfin, l’on déplore également le fait que l’Agence commerciale Actel, inaugurée il y a maintenant plus d’une année, n’est pas aussi performante du moment qu’elle demeure toujours rattachée à celle de Draâ El-Mizan notamment lorsqu’il s’agit d’aller payer ses factures.

M. Haddadi

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