En effet, cette dernière devait être lancée le premier trimestre 2005, le permis de construire faisant défaut, ce projet accuse alors 6 mois de retard. Après affichage dans les lieux publics, la liste des 26 bénéficiaires a été arrêtée, après que tous les dossiers aient été jugés conformes aux critères définis pour l’attribution de ce genre de logements. Ces 26 habitations comprennent 13 F3 et 13 F4. Les heureux élus se sont acquittés de la première tranche de payement, soit 30% du prix global de chaque logement. Le chef de daïra des Ouadhias qui a été saisi par les personnes concernées, leur a répondu que la délivrance du permis de construire ne relevait pas de sa compétence et que le blocage (s’il y est) se situe au niveau de la wilaya. Interpelle à son tour, lors de sa visite de travail dans la commune de Tizi N’Tleta, le wali avait pris l’engagement de débloquer la situation dans les meilleurs délais, on attend toujours. Une remarque s’impose, le choix de l’assiette devant recevoir ce projet reste discutable car jouxtant l’école primaire. Ce projet rendra impossible toute extension de cette école, ne serait-il pas judicieux de le transférer ailleurs (l’espace existe) et réserver ce périmètre aux futures classes ? Pour revenir à notre propos nous dirons : Pourquoi faire payer les gens quand l’administration ou le promoteur ne sont pas prêts ? En tout cas, les bénéficiaires de ces logements (virtuels à ce jour) sont inquiets et ils se demandent si leur argent n’est pas utilisé ailleurs et n’est donc pas fructifié par d’autres ?Il est donc urgent de tranquilliser ces fonctionnaires qui ont mis toutes leurs économies pour avoir un toit et non pour renflouer les comptes bancaires des autres.
Ahcène Cherifi
