Ces derniers temps, le commerce dans la commune d’Akfadou a tendance à être pris au sérieux.Les multiples réunions des commerçants de la région ne sont pas de bonnes actions.D’ailleurs l’association de ces vendeurs, toutes disciplines confondues ne tardera pas à voir le jour. Il y aura même un syndicat qui prendra en charge des revendications longtemps casées aux oubliettes. Avant, les vendeurs de poissons qui viennent en dehors de la bourgade des Ath Mansour pratiquaient leur métier d’une manière anarchique. Les fruits de mer se vendaient partout comme dans un marché sans limite. Un marché à ciel ouvert. «Avec l’avènement de la chaleur on ne pouvait même pas passer par ces endroits» estime-t-on. Maintenant ce n’est pas le cas. Chaque vendeur a, désormais, son coin à lui et dispose d’une grande table où mettre Iselmane, comme on les appelle communément. Ainsi, le problème de changement des lieux de vente ne se posera plus.«Finis les mauvaises odeurs et place à l’hygiène, maintenant le client sera bien servi et les désagrément de jadis feront partie d’un passé revolu», nous dit l’un des vendeurs qui vient de Béjaia-ville. Peut-être que l’organisation finira par avoir raison de tout.
Mohand Cherif Zirem