Après des mois de somnolence, le secteur de la culture est à nouveau sur pied de guerre car outre les travaux de rénovation que connaît le Centre culturel de Seddouk ces derniers jours, la ville est sujette à une grande activité et à un grand dynamisme culturel. En plus des festivités consacrées à la célébration de la Journée mondiale de la femme, Seddouk est devenue l’un des points de départ des festivités des semaines culturelles des communes, un projet culturel qui favorise, surtout, le contact et l’échange entre la population, les artistes amateurs et les différentes associations culturelles qui activent sur le territoire de la wilaya. C’est la commune de Béjaïa qui a ouvert le bal à Seddouk. Une délégation composée de quatre associations à savoir Gouraya, El Naciria, Thighelzi N’Erif et fac TRB ont pris part à cette manifestation qui a eu lieu à la salle des fêtes de l’APC de Seddouk le lundi neuf mars écoulé. Au menu du programme figure une exposition d’œuvres picturales réalisées, avec des couleurs sublimes représentant tantôt des paysages naturels, tantôt des visages et personnages, un monologue du jeune humoriste Mesbah Zahir qui a fait l’inventaire des maux sociaux qui rongent notre société et qui sévissent surtout au sein d’une jeunesse très sensible et fragile à cause des conditions de vie difficiles. Menu d’un humour débordant et armé de geste simples et une spontanéité crédibles, le jeune a incarné dans Les points noirs un monologue qu’il a écrit lui-même, la détresse de toute une génération. Malheureusement, faute de moyens techniques une animation musicale prévue dans le programme a été annulée. On a appris également des membres de la délégation qu’une équipe s’est déplacée à la commune de Béni Maouche simultanément pour faire une projection cinématographique.
M. C. Aït Meziane