La Dépêche de Kabylie : présente-toi à nos lecteurs.
Sofiane Aïmène : J’ai 21 ans, j’évolue à la JS Boukhalfa actuellement au poste de distributeur, c’est-à-dire en n° 10 comme celui de Maradona, de Zidane, quoi ! sans prétendre évidement me comparer, loin s’en faut.
Pourquoi ne pas te comparer ? Pourtant tu joues bien, selon notre point de vue ?
Je fais de mon mieux, certes, mais pas au point à me comparer à ces stars inégalables du football, après Pelé le Brésilien. Néanmoins, je suis leur fan, et, je connais mes qualités pour montrer le meilleur de moi-même à mon club qui a énormément besoin de jeunes talents qui puissent le hisser aux premières loges du classement.
Quels sont les joueurs qui te fascinent le plus dans les arènes du football algérien ?
J’ai beaucoup d’admiration pour Dziri Billal de l’USM Alger. J’essaie d’ailleurs souvent d’imiter son jeu, il se comporte parfaitement sur le terrain, ainsi que Achiou, qui fait actuellement le bonheur de la JS Kabylie.
Ta jeune carrière tu l’as faite où ?
J’ai commencé d’abord avec les cadets et les juniors de la JS Kabylie, puis je me suis engagé au NRBTO, avant d’opter pour la JS Boukhalfa où l’environnement n’est pas différent de celui de la JSK.
Quels sont les entraîneurs qui t’ont aidé le plus ?
J’ai appris beaucoup avec l’ensemble de mes entraîneurs, il faut le dire, mais l’entraîneur qui m’a vraiment marqué est Chérif Zerrouki, je ne pense pas qu’il existe de meilleur éducateur que lui. Et ce, aussi bien du point de vue psychologique que dans l’esprit personnalité. Il me donne des conseils qui m’aident à chaque fois que je me retrouve sur le terrain à courir derrière le ballon…
Quels sont les objectifs de la JSB ?
Moi, je suis un joueur pas plus. Les objectifs sont tracés par notre entraîneur. En tant que joueurs sur le terrain, nous ne faisons qu’appliquer ses consignes, la stratégie à adopter pour chaque match, la tactique d’évolution devant l’adversaire, etc.
Néanmoins, je pense que l’essentiel pour nous est de se classer parmi les cinq premières équipes.
Un mot de la fin ?
Merci de m’avoir permis de m’exprimer. Je rends un grand hommage à la Dépêche de Kabylie, qui prend chaque jour davantage de l’audience au sein de ses lecteurs, car c’est un journal qui s’intéresse beaucoup à l’information de proximité, notamment sportive, un journal qui ne néglige pas les «petits» ; bien au contraire, il leur offre toujours ses colonnes et ses espèces pour s’exprimer, et souvent c’est lui qui déniche les talents en matière de sport dans la région. Donc merci infiniment à tout son collectif.
Entretien recueilli par Antar Boufatis