Comme toutes les régions au relief accidenté, la commune de Chellata est sujette au phénomène récurrent des glissements de terrain. Après chaque épisode pluvieux, on comptabilise les dégâts : éboulements, affaissements, routes coupées…
Fragilisé par l’insuffisance, voire même l’inexistence d’ouvrages de confortement et ceux de drainage des eaux pluviales, le réseau routier de la commune de Chellata constitué essentiellement de chemins vicinaux est à un tel niveau de vulnérabilité qu’il donne l’impression de ne tenir qu’à un fil.
Concernant les dégâts occasionnés par les intempéries de ces derniers mois, le bilan établi par l’APC fait état d’une multitude de glissements. “Le plus dangereux est celui qui a affecté le chemin communal menant du village Taourirt à Ighil Oumced, car il y a des maisons qui sont directement menacées d’effondrement”, nous apprend le P/APC de Chellata, Tahar Maïbèche. “Nous avons enregistré deux autres glissements, l’un sur le chemin communal à l’entrée du village Felden et l’autre sur un autre chemin communal reliant le village Chellata aux villages Ath Hyani, Ath Mekedem et Ath Anane, dont l’’axe routier est la seule issue”, ajoute t-il. “Nous avons saisi qui de droit auquel nous avons signalé tous les dommages causés par les intempéries”, nous informe le maire dont la collectivité est trop indigente pour pouvoir prendre en charge des projets relatifs au traitement des glissements de terrain.
“Ce sont des opérations réalisées sur les plans sectoriels de développement à travers un programme spécial consacré aux réparations des dégâts occasionnés par les intempéries. Nous avons des dizaines d’opérations de ce genre en cours d’exécution à travers les communes et nous sommes naturellement disposés à examiner tous les problèmes posés pour y remédier éventuellement”, nous a expliqué de son côté un responsable de la DTP.
N. Maouche