Parmi les arbitres issus de la Ligue de football de la wilaya de Tizi Ouzou et qui ont su admirablement gérer leur carrière, Yamani Amar fait partie de ce lot. La preuve, en l’espace de cinq ans, il a su gravir les échelons d’autant que ses efforts viennent tout juste d’être récompensés par une nomination en qualité d’arbitre fédéral. Pour lui, accéder à une telle responsabilité, est une reconnaissance en soi. Officier un match, affirme-t-il, “exige d’être responsable avant tout”. C’est ce qu’il appris au long de son parcours dans l’arbitrage qu’il dit avoir intégré par pur hasard. Ainsi, il nous a confié qu’il sera toujours reconnaissant à ses amis qui l’ont orienté à suivre une formation pour une sélection d’arbitres à Tizi Ouzou, sanctionnée par un succès dans l’examen physique et théorique. “C’est à partir de là que j’ai commencé à connaître le milieu du football en dirigeant les matchs du championnat de wilaya avant de devenir arbitre régional en 2001”, se souvient-il. Tout en reconnaissant les difficultés du terrain à cause des sensibilités qu’on peut rencontrer dans les différents paliers des divisions inférieures, il demeure pour lui que son expérience l’a beaucoup forgé mentalement, ce qui a affirmé sa passion pour le sifflet. Au demeurant, pour la saison prochaine où il aura à arbitrer des rencontres d’un niveau supérieur, il compte bien se spécialiser comme arbitre assistant car, estime-t-il, l’arbitrage moderne tend vers la spécialisation. Enfin, puisque nous l’avons rencontré en marge du tournoi organisé à Aïn Zaouia. Et sur l’assistance qu’il porte aux organisateurs en officiant des matchs à un tel niveau, le désormais arbitre fédéral considère que les rencontres interquartiers et villages ont été le point de départ pour aller à la découverte du monde du sifflet. D’ailleurs, il nous a pas caché de dire que sa première sortie en tenue d’arbitre il l’a effectué à Frikat, son village natal.
M. Haddadi