Réfection de la route de Krarib

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De mémoire d’Aomarien, l’hiver dernier n’a pas eu d’égal en rigueur et en dommages causés depuis une cinquantaine d’années. Les fortes chutes de neige ont occasionné beaucoup de dégats aux routes de la commune. Plusieurs d’entres elles sont devenues impraticables pendant de nombreux jours. L’APC, ne pouvant mieux faire avec les faibles moyens dont elle dispose, a tout de même et tant bien que mal réussi à sortir les populations des zones desservies par cette route de l’isolement dans lequel elles se sont retrouvées. Après la fonte des neiges, le remblaiement avec du tout-venant d’oued des nombreux endroits affaissés a été une solution provisoire pour la réouverture de ce chemin de wilaya qui relie Aomar à Kadiria. Ce n’est que maintenant que de vrais travaux de réfection sont entrepris.La route n’ayant pas été entièrement endommagée, seul les tronçons qui ont subi des dégats seront refaits jusqu’à Krarib. Le tronçon Krarib-Kadiria, d’une dizaine de kilomètres qui n’est plus fréquenté pour des raisons sécuritaires, est ignoré pour le moment. Les crédits alloués prélevés sur le budget de la wilaya, pour la réfection de 3500 mètres linéaires devraient normalement amplement suffire pour restaurer ce chemin de wilaya sur les 6000 mètres de sa longueur.Si les habitants de Krarib et des hameaux environnants ont eu la chance de voir les travaux de leur route débuter cet été pour se terminer avant l’hiver prochain, il n’en est pas de même pour ceux de chaâbat-Ikhlef et de Ouled Aissa qui devront encore patienter jusqu’à l’adoption d’un programme complémentaire qui, en principe, se fera avant la fin de l’année en cours.Pour le chemin communal menant de Djébahia à Zeboudja où il rejoint la RN 5 via Chaâbet-Ikhlef et, dont nous avons signalé dans ces mêmes colonnes, en 2003 l’aberration commise lors de la construction, en 1982, de cette route d’une dizaine de kilomètre, qui se terminait dans un oued, au grand bonheur de ses riverains qui n’espéraient plus, les travaux de construction d’un pont enjambant oued El Djemaâ sont en voie d’achèvement. Les habitants de Djébahia,de Ben Haroun, d’El Madjen, de Chaâbet Ikhlef et de D’madmia ne manqueront pas à l’avenir d’emprunter ce raccourci pour regagner Bouira. Cela contribuera à coup sûr à décongestionner quelques peu la circulation routière qui s’étrangle à Aomar et qui est devenue un véritable casse-tête qui asphyxie les usages de la RN 5.Le chemin de wilaya N° 19, qui dessert le douar de Ouled Aissa dans la commune d’Aomar, se trouve dans un état de délabrement assez avancé. Truffé de nids-de-poule, l’emprunter est devenue une véritable corvée et un massacre pour les véhicules. Sa restauration aurait dû constituer une priorité pour les autorités locales. Il fait la jonction entre la wilaya de Bouira et celle de Tizi Ouzou. Menant de Kalous sur la RN 5 à Tizi L’arbaâ sur la RN 25, il constitue un grand raccourci qui évite de passer par Aomar et de vivre le calvaire de ses embouteillages. Il a aussi maintes fois servi de déviation pour ceux qui se dirigent vers Alger ou qui en viennent quand d’interminables bouchons, occasionnés par un accident de la circulation ou de grands travaux entrepris sur la RN 5, se forment en aval d’Aomar. C’est un axe routier dont on ne peut négliger l’importance pour le laisser dépérir davantage et voir ainsi sa remise en état devenir de plus en plus coûteuse.

Ahmed Chibani

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