Une simple virée effectuée du côté du marché de Souk El Tenine dans la daïra de Maâtkas nous renseigne sur l’activité commerciale. C’est un marché réputé non seulement pour la disponibilité des produits tels que les fruits et légumes, mais aussi pour l’accessibilité des prix proposés, ce qui permet aux petites et moyennes bourses de remplir leurs paniers et ainsi nourrir décemment leurs familles.
Ces derniers jours, le marché des fruits et légumes connait l’envolée ahurissante des prix de presque tous les produit agricoles ce qui contraint les chefs de famille à rentrer bredouilles chez eux en attendant des jours meilleurs, mais que faire d’ici là ?
La pomme de terre considérée jusqu’à présent comme la nourriture des plus modestes se vend entre 70 ou 80 dinars le kilogramme, la tomate est cédée à partir de 100 dinars, les petits pois à 70 dinars, quant aux oranges de qualité, elles sont proposées à 150 DA, et même les autres produits connaissent une hausse plus ou moins conséquente.
Les consommateurs, surtout les plus modestes ne comprennent pas et ne s’expliquent pas les raisons de cette flambée soudaine des prix des fruits et légumes. S’agit-il de la spéculation ou de l’indisponibilité des produits agricoles sur le marché national ? Ce qui est sûr, c’est que nous devons impérativement retrousser nos manches et nous remettre au travail de la terre, car seul le labeur nous permettra d’éviter cette malencontreuse situation à l’avenir.
Quant à l’Etat, il doit aussi veiller à organiser le marché, de réprimander les spéculateurs et surtout à encourager concrètement les vrais producteurs.
Hocine Taïb