L’ONM plébiscite Bouteflika

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Après Ahmed Ouyahia, c’était au tour de Saïd Abadou de mener campagne, hier, au niveau de la salle bleue de la Maison de la culture de Bouira au profit du candidat Bouteflika. L’ancien ministre des Moudjahidine et non moins actuel président de l’Organisation nationale des moudjahidin (ONM) sera accompagné dans son plébiscite de Abdi Salah, responsable local de l’ONM, et de Mohamed Saïki, directeur de campagne du président candidat.

Ce dernier, le deuxième à prendre la parole, après le responsable de l’ONM à Bouira, exhortera l’assistance, composée essentiellement d’anciens moudjahidine, à aller voter en masse. L’orateur invitera toutes les personnes présentes dans la salle à se considérer chacune  » comme directeur de campagne de Bouteflika « . L’orateur soulignera quelques acquis (barrages, autoroute, gaz de ville, bâtiment…) dont profite la wilaya de Bouira, depuis la prise du pouvoir du Président Bouteflika en 1999. C’est pourquoi, selon lui, Bouira devra voter en masse pour son candidat. Ce faisant, expliquera-t-il, “on lui permettra d’achever les chantiers lancés”. Prenant la parole à son tour, l’ancien ministre ira dans le même sens que M. Saiki énumérera les raisons pour lesquelles il faut renouveler la confiance à Bouteflika.

“Les réalisations des deux derniers quinquennats sont plus qu’éloquentes, la sécurité et la relance économique sont également des réussites pour le peuple algérien”, argumentera-t-il entre autres. “Ne soyons pas égoïstes. Choisissons l’homme qu’il faut à la tête de l’Etat, dans l’intérêt public, dans l’intérêt de l’Algérie !”, invite-t-il l’assistance, avant de rappeler la raison pour laquelle les Algériens avaient pris les armes en 1954. “Nous (les moudjahidin, ndlr) disions, alors nous mourrons, mais l’Algérie survivra”, continue-t-il son plaidoyer pour une Algérie meilleure.

Le ministre rappellera la situation du pays dans les années 1990. “Les responsables d’alors n’étaient pas à la hauteur”, justifie-t-il la décennie noire qui a failli emporter la République. Aujourd’hui, et grâce à Bouteflika, les choses ont changé, suggère le président de l’ONM. D’où la nécessité de lui renouveler la confiance pour en finir une bonne fois pour toute avec le spectre du terrorisme et assurer une stabilité à même de relancer le pays sur le terrain du développement économique.

B.D.B

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