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Les jeunes réclament une bibliothèque

Non seulement le prix du livre aujourd’hui est élevé pour les modestes bourses, mais la lecture est une entreprise studieuse qui nécessite espace et tranquillité.

L’espoir de posséder ‘’cet espace de tranquillité’’ semblent, au grand bonheur des 1500 jeunes étudiants que compte la commune d’Aghbalou, se dessiner et peut-être, devenir une réalité.

Le 06 décembre 2008, lors de la visite du premier responsable de la wilaya de Bouira dans la commune, ces jeunes amoureux des livres, applaudissaient le wali qui tenait au relancement du projet et à sa réception dans les meilleurs délais.

“L’inexistence d’infrastructures culturelles et d’espaces pour des jeunes rongés par l’ennui et la monotonie nous contraints à passer des journées entières dans les cafés, qui sont en passe de devenir les vrais centres culturels où nous nous adonnons à des parties interminables de dominos, et ce à l’ère de l’Internet’’, dira un universitaire sur un ton de plainte. Cela étant, le chantier est en ébullition, et semble, déterminé à battre ce record de 08 mois de délais qui lui est imparti.

La bâtisse semble impressionnante, si l’on se réfère aux plans de sa construction (R + 2). Ce qui veut dire que le rez-de-chaussée sera surmonté de deux niveaux.

Le lieu de l’implantation de cet ouvrage est le chef-lieu de la commune, juste à coté du siège occupé par les gardes communaux.

A vue d’œil, les férus de lecture, grands et petits trouveraient leur compte dans ce lieu qui, nous l’espérons sera inauguré dans les délais, et donnera le départ à d’autres structures culturelles dont Aghbalou a grandement besoin.

Il est à rappeler, que l’unique lieu au service de la culture, est incontestablement les établissements scolaires qui se ferment dans les périodes où la société est dans le besoin à la culture.

En période estivale, le CEM TAZAGHART Achour constitue une véritable bouffée d’oxygène pour l’orientation des nouveaux lauréats du BAC.

Malgré toute la bonne volonté qui anime les intellectuels, à l’image du collectif des universitaires de Takerboust qui tente, tant bien que mal, d’animer la conscience culturelle dans la commune en organisant occasionnellement des journées de sensibilisation et d’orientation pour les bacheliers.

Cependant, cela reste très insuffisant parce que les gens ont besoin d’une animation culturelle tout au long de l’année et non pas occasionnellement. Alors, il faudrait qu’un mouvement associatif voie le jour, pour encadrer les jeunes et leur offrir l’espace et les moyens pédagogiques et matériels pour se cultiver, s’instruire et exploiter leurs talents. Et que des endroits spécifiques soient au service de ce mouvement.

Brahim B.

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