Même si des projets lui ont été accordés depuis notamment 1998, sur le terrain, seuls vingt-six logements sont lancés, mais restés à la traîne. Car l’entreprise qui a eu le projet n’a pas accéléré les travaux si bien qu’ils sont à l’abandon. Après l’intervention de l’OPGI, ils ont été finalement relancés. Mais, cela reste insuffisant pour résorber la forte demande. D’ailleurs, pour qu’un fonctionnaire bénéficie d’un logements par exemple dans le cadre du LSP, il faut qu’il fasse sa demande à Tizi Gheniff parce qu’à M’kira, cette formule pourtant bien prisée, n’existe pas. Contacté au sujet de futurs projets, la maire de la municipalité nous a annoncé que cent dix autres seront lancés prochainement. Pour notre interlocuteur, ils seront réalisés soit à Tamdikt dans un terrain nu déjà cerné, soit à Akkerouche Ouefela dans un terrain communal. Ainsi, ils seront affectés pour résorber l’habitat précaire. Notons que dans cette commune, il existe deux cités qui normalement doivent être restructurées : Il s’agit de celle de Tamdikt et celle de Ighilt Bougueni (au chef-lieu). Certes, cette information est intéressante, mais il restera toujours le problème d’entreprise car les prix toujours en vigueur au niveau de l’OPGI sont toujours les mêmes. Alors que les prix des matériaux de construction ont atteint vraiment des prix exorbitants, à l’image du quintal de ciment cédé ces derniers temps entre mille cent dinars et mille trois cents dinars. Dans cette commune rurale, la seule formule qui,jusqu’à présent a porté ses fruits, reste l’habitat rural. De nombreux citoyens ont déjà occupé leurs habitations avec l’aide de l’Etat de cinquante millions de centimes revue à la hausse par le président de la République à soixante-dix millions de centimes. Les demandes ne cessent d’atterrir sur le bureau du maire.
Amar Ouramdane
