Le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, a animé jeudi matin un meeting populaire au CSP de Bouaklane dans ville de M’chedallah. Prenant la parole, le secrétaire général du FLN reviendra sur la contribution de certains savants de la région dans l’enrichissement de la culture algérienne. » L’apport des hommes de la région pour le pays a été très important et ne doit surtout pas s’arrêter, » expliquera-t-il. Au sujet de l’élection présidentielle du 9 avril, M. Belkhadem dira que scrutin est extrêmement important et surtout différent des législatives et des locales. « On ne peut s’empêcher de ne pas sensibiliser les gens à aller voter, car il s’agit de l’élection d’un président qui dirigera la première institution du pays », a-t-il tenu à préciser. Pour Belkhadem, le choix parmi les six candidats à la présidence doit se faire suivant les critères de compétences et de capacités à gérer le pays à l’intérieur et à l’étranger. Revenant sur la situation économique et sécuritaire du pays d’il y a quelques années, le ministre soutiendra que »l’Algérie a connu le terrorisme, l’insécurité et la crise économique ». C’est à ce moment-là que l’orateur sera interrompu par l’interpellation d’un citoyen présent parmi la foule. Une victime du terrorisme vraisemblablement qui brandissait un dossier.
Abdelaziz Belkhadem demandera à ce que le dossier lui soit remis avant de poursuivre son discours en disant que cette situation a engendré beaucoup de souffrances chez la population. Tout ceci, a-t-il encore poursuivi, a changé à l’arrivée de Bouteflika à la tête du pays en 1999. “Depuis l’élection de Bouteflika, la paix est revenue et la situation économique du pays s’est sensiblement améliorée”, soulignera Abdelaziz Belkhadem tout en énumérant les nombreuses réalisations faites depuis dix ans. Pour lui, le pays dispose de suffisamment de ressources financières pour financer les projets de développement durant les cinq années à venir.
“Ayez confiance en votre pays et en ses moyens et n’écoutez pas les rumeurs”, lancera Belkhadem à l’adresse des jeunes avant de répondre à certaines personnalités qui parlent d’alternance au pouvoir et de succession. “La démocratie veut que chaque camp présente son candidat et son programme et c’est au peuple de décider librement », a-t-il argumenté. Et d’ajouter : “On est d’accord sur le principe du contrôle des l’élection et on est pour des élections libres mais ce n’est pas logique d’appeler au boycott du scrutin », lance-t-il à l’adresse des partisans du boycott. Abdelaziz Belkhadem clora son intervention en appelant l’assistance à aller voter massivement le 9 avril.
Djamel M.