Evoquant les dix années de règne du président sortant, le secrétaire général du RND a indiqué à l’assistance que l’Algérie a fait beaucoup de “progrès” ces dix dernières années comme en témoignent du reste, soutient-il, les réalisations du candidat président. “Même si beaucoup de problèmes perdurent, il n’en demeure pas moins que la paix est revenue et l’Algérie a fait des progrès” en invitant la population de la région à se mobilier le 9 avril prochain pour “construire l’Algérie de demain”. Une Algérie, souligne-t-il, “de paix et de l’après-pétrole”. Celle, enchaîne-t-il, que voulaient les martyrs du Printemps noir, les militants du Printemps berbère, des valeureux martyrs de la Révolution et de tous les patriotes. Dans une allusion faite à la spécificité de la région et ses réticences par rapport aux idéologies du pouvoir central, l’orateur a invité son auditoire à s’impliquer davantage pour en finir avec 25 ans de misère. “Nous voulons construire notre pays ensemble et faire travailler nos enfants. Nous voulons en finir avec la République import-export, avec la corruption, avec la bureaucratie, la drogue… avec 25 ans de misère”, leur a-t-il fait comprendre, en insistant sur la nécessité du rétablissement de la confiance entre la population de la Kabylie et le pouvoir. “Entre le pouvoir et les citoyens, la méfiance doit disparaître et on doit s’entraider”, a-t-il insisté. Rappelant à l’assistance la visite qu’a effectuée Bouteflika à Béjaïa, Ahmed Ouyahia dira : “il n’est pas venu acheter vos voix, mais il est venu vous voir”. Abordant le retard qu’accuse la wilaya de Béjaïa, en termes d’infrastructures de bases et de projets structurants, Ahmed Ouyahia a estimé qu’avec “l’implication de la population en soumettant des propositions à l’administration tous les écueils seront dépassés”, même si, reconnaît-il, qu’“en cours de route les rapports peuvent être pervertis”.
A l’adresse de ceux qui appellent au boycott de l’élection présidentielle du 9 avril, le secrétaire général du RND et non moins premier ministre, Ahmed Ouyahia, a déclaré, jeudi, lors du meeting populaire animé à la grande salle de la Maison de la culture Taos Amrouche devant les supporters du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika présents en force, que ceux-là sont “libres de mener campagne”, avant de clamer : “Vive la liberté d’expression”.
Dalil S.
