Un drame horrible et non moins mystérieux a ébranlé la petite localité d’El Aouakla, 3 km du chef-lieu communal d’Ain Lahdjar. Il était 5h30, mardi dernier, lorsque S.M., âgé de 27 ans, a été découvert égorgé et gisant dans une mare de sang devant chez lui. Ce jeune homme venait de sortir d’un séjour d’internement de 5 jours de l’hôpital psychiatrique d’Oued Aissi, car souffrant d’une grave dépression. Lundi après-midi, il rejoint son domicile avant de faire un tour dans le village. Sa famille l’ayant attendu toute la nuit s’étaient inquiète en ne le voyant toujours pas revenir. Les voisins et les proches s’étaient mis à sa recherche. Ce n’est que deux heures plus tard que le corps sera retrouvé devant la demeure familiale. Après la venue des pompiers et des éléments de la gendarmerie, le défunt a été évacué vers l’hôpital pour une autopsie, et ce n’est qu’au service de médecine légale que le médecin légiste s’apercevra que le corps avait été mutilé et que la main gauche du jeune homme avait été amputée. Enterré mercredi soir, la population d’El Aouakla est toujours sous le choc et s’interroge sur le motif de ce crime odieux. Les éléments de la brigade de gendarmerie qui ont immédiatement ouvert une enquête n’écartent aucune piste.
B. B.
