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“270 millions dépensés durant le périple électoral”

De son retour de la wilaya de Blida où il a mené hier matin un travail de proximité pour le compte de sa campagne électorale, le secrétaire général du FNA, Moussa Touati, a achevé la journée d’hier par une conférence de presse tenue en son siège national sis à la rue Tanger à Alger. «On a réussi à exposer notre programme et à faire connaître notre parti», dira-t-il. Quant au bilan des meetings et autres actions de proximité qu’il a animés à travers une quarantaine de wilayas du pays depuis l’entame de la campagne électorale, le candidat Touati a estimé que le montant de sa campagne n’a pas dépassé les 270 millions de centimes. Le conférencier a estimé que l’argent dépensé par d’autres candidats est «exagéré». «On n’a pas utilisé l’argent du Trésor public durant notre campagne électorale, contrairement à ceux qui ont abusé des moyen de l’Etat pour leur campagne électorale», tonne-t-il. évoquant son meeting prévu demain à la salle Harcha à Alger, le président de FNA a exprimé sa colère quant au versement de la somme de 76 million de centimes pour cette salle. «Nous sommes un parti de zaoualias, on ne possède pas cette somme pour un meeting», a fulminé M. Touati. Et de menacer d’occuper les lieux au cas où la salle ne leur sera pas cédée. «La salle était réservée pour ce lundi, mais certains agitateurs tentent de nous mettre des obstacles», a-t-il accusé. Concernant le taux de participation à l’échéance électorale, M. Touati dira que le taux de participation ne dépassera pas les 40%. «Cela je l’ai déduit durant mon périple électoral où j ai constaté que certains responsables imposent aux citoyens d’être présents pour un seul candidat», a-t-il déclaré. Evoquant le déroulement de l’élection, M. Touati préconise un second tour, si celui-ci n’est pas accordé, il mènera «une grève». «Certains veulent mener une campagne à sens unique, eux ils sont pour un système aristocratique, nous, nous sommes pour un système démocratique», a-t-il ajouté.

Interrogé son éventuel rôle de lièvre dans cette campagne, le conférencier a rejeté ce vocable : «Je suis un lion qui veut protéger ses animaux.» En guise de conclusion, l’orateur a fustigé la commission politique nationale de surveillance de l’élection présidentielle, la jugeant complice des dépassements enregistrés, et l’accusant de soutenir un certain candidat.

Akli Slimani

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