L’état des marchés hebdomadaires laisse à désirer

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L’hygiène et la bonne organisation font défaut dans nos marchés. En général, nos marchés sont des dépotoirs à ciel ouvert. Dans une pagaille indescriptible, tout est pèle-mêle : l’insalubrité, l’anarchie, les odeurs nauséabondes, telles sont les caractéristiques de ces endroits qui sont presque infréquentables. Durant l’hiver, ce sont de véritables bourbiers où le port de bottes est indispensable pour faire ses courses. Que ce soit celui d’El Kseur, de Sidi Aïch, d’Amizour en plus pire celui d’Ouzellaguen, c’est le même topo. Seul le marché d’Akbou est exemplaire et même unique en son genre. En effet, ce marché ne connaît pas toutes ces lacunes. Il est très bien aménagé, et c’est tout à l’honneur des autorités locales d’Akbou, toute la surface est bitumée où l’eau ne stagne pas et la boue est inexistante. Ici, l’organisation est de rigueur, les différents aliments sont exposés soigneusement au point où l’acheteur trouve tous les produits qu’il veut. Malgré le nombre très important de personnes qui fréquentent ce marché, la fluidité de la circulation est remarquable. A quelques mètres, un spacieux parc est spécialement aménagé ce qui permet aux citoyens de faire sereinement leurs emplettes. Un exemple dont doivent s’inspirer les autorités locales des autres contrées de la wilaya. Les marchés ne seront que plus rentables, ce qui permettra aux APC de renflouer les caisses, elles qui se plaignent des insuffisances financières allouées par l’Etat.

B. R.

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